La romancière et ancienne journaliste Diane Boissonneault, qui écrivait sous le nom Lili Gulliver, a rendu son dernier souffle dimanche, à l’âge de 68 ans.

C’est entourée de ses proches, à Baie-Saint-Paul, qu’elle a succombé à une longue maladie.

Connue entre autres pour ses livres Les cocktails que me concoctaient mes amants, La perfide tentatrice et 1001 raisons de prendre un amant, Lili Gulliver a fait sourire un vaste public grâce à ses histoires coquines et son humour irrévérencieux.

Avant sa carrière de romancière, des études diverses en littérature, en musique, en photographie et en scénarisation l’ont menée à La Presse. Elle a également écrit dans quelques magazines et participé à différentes émissions de radio.

C’est en 1990, grâce aux quatre tomes de L’univers Gullivers, publiés chez VLB éditeur, qu’elle connaît ses premiers succès.

De plus, elle a dirigé une agence de rencontre pendant trois ans au milieu des années 1990 et participé à la création du spectacle de chansons grivoises Lili et les Libertines, à la fin de cette décennie.

PHOTO BERNARD BRAULT, ARCHIVES LA PRESSE

Sylvie Choquette, Lili Gulliver et Monique Proulx chantent dans le cadre du spectacle Lili et les Libertines, en décembre 1999.

Les nombreux livres vendus de Lili Gulliver et son expertise sur les choses de l’amour lui ont permis d’être invitée sur de nombreux plateaux, tels Claire Lamarche, Éros et compagnie, Sexe et confidences et La fin du monde est à sept heures, ainsi qu’à la télévision française.

On peut lire plusieurs témoignages sur sa page Facebook, dont celui de l’autrice Christine Michaud : « Je vais garder dans mon cœur le beau souvenir d’une femme rieuse, drôle, chaleureuse, accueillante et forte, qui a su partager avec une telle générosité un parcours plein de courage. Tu feras partie des personnes spéciales qui laisseront un souvenir inoubliable de détermination et de joie de vivre. »

En plus de ses admirateurs, Diane Boissonneault laisse dans le deuil son compagnon de vie Roger Lebel, son fils Félix, sa sœur Marie-France Rose et sa mère Clémence Mondou.