(Paris) Le prix Goncourt du premier roman a été décerné mardi à Étienne Kern pour Les envolés (éditions Gallimard), inspiré de l’histoire d’un homme qui tenta de voler depuis la tour Eiffel.

Ce professeur de lettres a signé un récit sensible sur le destin de Franz Reichelt, immigré autrichien qui en 1912 se tua, devant les caméras, en s’élançant du premier étage de la tour avec un parachute de sa fabrication.

Salué par la critique, ce roman de la rentrée littéraire 2021 était entré dans la sélection des prix Renaudot et Femina, avant d’être écarté.

Le prix Goncourt de la nouvelle est allé au Belge Antoine Wauters pour Le musée des contradictions (éditions du Sous-Sol), recueil de 12 discours de révoltés.

Cet auteur enchaîne les prix littéraires français, après le prix Marguerite Duras en octobre puis le prix Wepler en novembre pour son roman Mahmoud ou la montée des eaux (éditions Verdier).

Le prix Goncourt de la biographie Edmonde Charles-Roux a couronné le journaliste Jean-Pierre Langellier pour Léopold Sédar Senghor (éditions Perrin).

Enfin le prix Goncourt de la poésie Robert Sabatier a été décerné à Jean-Michel Maulpoix pour l’ensemble de son œuvre.

Celle-ci, abondante, est celle d’un amateur du vers libre et universitaire spécialiste de Henri Michaux ou René Char.