La bédéiste québécoise Julie Doucet fait partie des trois autrices en lice pour le prestigieux Grand Prix du Festival international de la bande dessinée d’Angoulême, qui se tiendra du 17 au 20 mars.

Pour la première fois dans l’histoire du rendez-vous français, soit depuis 1974, trois femmes concourent pour les grands honneurs, qui viennent « promouvoir auprès du public une ou un artiste pour l’ensemble de son œuvre et son empreinte sur l’histoire de la bande dessinée. » Les deux autres finalistes sont les Françaises Pénélope Bagieu et Catherine Meurisse.

La Montréalaise Julie Doucet a d’abord été révélée dans l’univers du fanzine, notamment grâce à ses carnets bilingues et féministes Dirty plotte. Repérée par Weirdo à la fin des années 1990, puis par l’éditeur montréalais Drawn & Quarterly, la bédéiste a acquis une notoriété internationale avant de se tourner vers les arts graphiques.

Julie Doucet est admissible au Grand Prix parce qu’un éditeur français, L’Association, a publié une anthologie de ses illustrations, Maxiplotte, en décembre dernier. Le recueil est offert dans les librairies québécoises depuis la mi-janvier.

En 2021, le Grand Prix a été remis au bédéiste américain Chris Ware, père de la série Jimmy Corrigan.