Ce premier roman de la chroniqueuse littéraire du Journal de Montréal ne manque ni d’esprit ni d’originalité.

Mais il faut savoir apprécier l’humour noir pour se complaire dans cette lecture qui pourrait servir d’excellent défouloir, si on se laissait imaginer un instant ce qu’on ferait à la place du personnage principal, qui se retrouve dans une situation invraisemblable.

Celui-ci travaille à New York pour une agence de presse, où il est responsable de la section des notices nécrologiques et des « viandes froides » – une expression, dans le jargon du métier, qui désigne ces articles écrits avant la mort d’une personnalité célèbre. Et lorsqu’il se découvre un don qui changera sa vie et celle de nombreuses personnes, il se met en tête de l’utiliser à bon escient – à ses risques et périls.

Cette histoire loufoque est une véritable mine d’informations cocasses (comme sur les trépas les plus absurdes de l’Histoire ou les lauréats les plus notoires des Darwin Awards), même si la surcharge de toutes ces données peut rendre la lecture un peu fastidieuse par moments. À lire avec l’esprit ouvert et l’envie de s’amuser.

On meurt tous d’avoir vécu

On meurt tous d’avoir vécu

Stanké

224 pages

6/10