La première édition Salon du livre de Mirabel a eu lieu aux Premium Outlets, en bordure de l’autoroute 15, du 9 au 13 juin dernier. C’était l’occasion pour les amateurs de lecture de la région de rencontrer une panoplie d’auteurs et l’évènement s’est avéré être un réel succès.

Près d’une cinquantaine d’auteurs, présentant des œuvres toutes plus différentes qu’intéressantes les unes des autres, passant de récits de voyage, à la fiction, à des romans d’enquêtes jusqu’à de la poésie. Il s’agissait aussi d’une occasion pour les auteurs de rencontrer leur public, qu’ils n’avaient pas eu la chance de voir depuis près d’un an et demi.

Entre 1200 et 1400 personnes du public ont pris part à l’évènement, ce qui est extrêmement satisfaisant pour l’organisatrice et la présidente des Éditions Lo-Ély, Tricia Lauzon.

Installé à des tables, chaque auteur avait droit à son propre kiosque pour présenter leur réalisation et pour s’entretenir avec les lecteurs, dans le respect des consignes sanitaires, qui n’ont pas refroidi l’ardeur et l’intérêt des visiteurs.

Mme Lauzon espère vivement que l’expérience pourra être répétée l’an prochain.

Des auteurs et des invités pour tous les goûts

L’animatrice Jocelyne Cazin est allée à la rencontre des lecteurs pour présenter deux romans. Le comédien Jici Lauzon et le maire suppléant de Mirabel, Patrick Charbonneau, ont aussi été de passage au salon.

Au-delà de la visite de ces invités de marque, c’est la diversité des œuvres présentées qui a le plus impressionné l’organisatrice de l’évènement. Chaque écrivain présent sur place avait une histoire tout à fait unique à raconter.

Parmi eux, l’auteur Jean Chapleau est venu présenter deux livres, dont Récit d’un séjour au Cameroun, tiré d’une immersion complète dans la communauté de Fonakeukeu, qui s’est avéré être un véritable choc culturel. Pierre Brassard était présent pour son roman Oratorio, qui se déroule à Montréal en 2060 et qui fait des liens entre le passé et l’avenir. Il propose une recherche détaillée et approfondie sur une société de plus en plus changeante, en passant par l’époque de Duplessis et les francs-maçons, notamment. Un roman qu’il décrit être à mi-chemin entre Michel Houellebecq et Dan Brown. Puis, Joanne Turcotte nous amène complètement ailleurs avec son roman Combat d’une vie, tiré d’une histoire vraie, celle de son fils Jonathan, atteint d’une paralysie cérébrale sévère, qui peut malgré tout profiter d’une vie épanouie.

Notre collègue Claude Desjardins était aussi présent lors de ce salon du livre, lui qui présentait son premier roman, Papy le peintre amoureux, qui met en lumière Clément Gravel, 91 ans, qui grâce à un tableau peint dans la nuit, a pu redonner le sourire et le goût de vivre à sa femme Pauline, qui s’éteignait à petit feu dans sa chambre du Centre hospitalier de l’Université Laval (CHUL), à Québec.

« C’est la première fois que je participais à un tel évènement. L’expérience est vraiment unique. Ce que j’ai trouvé plaisant de cet exercice, c’est qu’il se passe quelque chose, il y a un contact. Tu prends le temps d’expliquer ta démarche, les gens sont attirés par ce qu’on présente, tu signes des dédicaces. Ça donne le goût d’en faire d’autres », a-t-il souligné.