Chaque semaine, une personnalité publique nous confie quelles sont ses lectures du moment. Cette semaine, Chantal Lamarre, chroniqueuse à Infoman, coconceptrice et coanimatrice des deux documentaires Madame revient de loin et Madame veut se faire remarquer, offerts sur Tou.tv.

À la recherche du temps perdu

Marcel Proust (Gallimard)

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À la recherche du temps perdu, de Marcel Proust

« Ce n’est pas pour en jeter, mais j’avais À la recherche du temps perdu encore emballé chez moi. Quand j’ai entendu que Plus on est de fous, plus on lit lançait un défi de lecture, je me suis dit que c’était le moment. Mais depuis, je me pose des questions quant à ma capacité à me concentrer. C’est laborieux ! Je suis à la page 300 [ l’œuvre fait environ 2400 pages ! ]. J’en ai écouté des bouts en audio, sur France Inter. J’essaie d’en lire un peu tous les jours. Quand j’ai lu 10, 12 pages, je me trouve ben smatte et je vais lire un peu de Paris Match… »

Les enfants sont rois

Delphine de Vigan (Gallimard)

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Les enfants sont rois, de Delphine de Vigan

« J’aime ce qu’écrit Delphine de Vigan, et je trouvais intéressant de lire sur un thème qui ne m’interpellait particulièrement pas. En fait, c’est la première fois que je lis un livre sur quelque chose qui me répulse. Dans ce cas-ci, il s’agit des enfants influenceurs sur YouTube. Mes enfants m’avaient montré des vidéos d’unboxing. Je ne comprends pas les gens qui regardent ça. Je trouve ça malsain. Mais le personnage central de l’histoire, la mère qui a été recalée dans une téléréalité, est génial. J’ai lu ça avec joie et j’imagine très bien la série qu’on pourrait en tirer. »

J’ai montré toutes mes pattes blanches je n’en ai plus

Sylvie Laliberté (Somme toute)

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J’ai montré toutes mes pattes blanches je n’en ai plus de Sylvie Laliberté

« J’ai lu ce livre deux fois. Sylvie Laliberté parle de la schizophrénie de son père et de l’impact de cette maladie sur son frère. On comprend qu’elle s’est échappée dans son monde et que c’est ce qui lui a permis de créer son univers. Et on n’a pas besoin de la connaître pour apprécier ce livre. J’allais à l’université avec Sylvie et déjà, à l’époque, je savais que si quelqu’un allait développer sa signature dans la vie, c’était elle. Elle était, et elle est toujours, unique. »