Juste bonne pour se distraire, la littérature populaire ? Pas selon une récente étude à laquelle ont participé deux chercheuses de l’Université Concordia, qui montre que plus on lit par plaisir, y compris des romans de gare ou des auteurs à succès aux écrits légers, plus on muscle ses compétences linguistiques.

Sandra Martin-Chang et Stephanie Kozak, qui ont participé à la recherche, ont montré que les lecteurs se plongeant par plaisir dans des romans, quel qu’en soit le type, réussissent plus brillamment les tests d’aptitudes linguistiques que ceux s’adonnant à la lecture simplement pour chercher des informations.

Le sentiment d’agrément procuré par n’importe quel roman ou série de fiction, qu’il s’agisse de grands classiques ou de chick-lit, constitue un levier important pour l’assimilation de ces habiletés.

Pour les coautrices de l’étude, c’est une voie intéressante pour la transmission de la passion de la lecture aux plus jeunes générations, qui ont tendance à en perdre le fil : enseignants et parents devraient les laisser lire ce qui les attire, et les plaisirs coupables devraient être permis.

L’article issu de l’étude, réalisée à l’Université York, a paru dans la revue Reading and Writing.