L’Union des écrivaines et des écrivains québécois (UNEQ) revendique le statut d’artiste au sens de la loi pour ses membres comme c’est le cas pour les artisans des arts de la scène, du cinéma ou les musiciens.

La demande de l’association s’inscrit dans le cadre de la consultation menée par le ministère de la Culture et des Communications du Québec au sujet de la loi sur le statut de l’artiste.

Laurent Dubois, directeur général de l’UNEQ, explique qu’il n’existe aucune entente collective qui protège les écrivains, ce qui fait qu’ils se retrouvent à négocier seuls avec des éditeurs de plus en plus gros. Il évoque notamment des contrats contenant des clauses abusives, notamment en ce qui concerne la cession des droits.

Dans le domaine de l’audiovisuel, par exemple, les scénaristes bénéficient de conditions de travail minimales et de recours en cas de litige. L’UNEQ demande que ses membres soient considérés comme des artistes au sens de la loi (S-32) afin que les éditeurs soient forcés de négocier des ententes collectives, ce qu’ils ne sont pas tenus de faire à l’heure actuelle.