Quel livre avez-vous aimé cette année ? Quel auteur ou quelle autrice vous a transporté au cours des derniers mois ? Si plusieurs d’entre vous ont été sensibles aux romans de Michel Jean, vous avez aussi trouvé du réconfort dans des valeurs refuges (Michel Tremblay, Serge Bouchard) et fait des découvertes du côté du roman policier ou étranger. Voici une sélection des réponses reçues.

« Les romans de Michel Jean. J’ai lu Kukum et j’en ai été bouleversée. J’ai ensuite lu Le vent en parle encore et quelques jours plus tard, l’horreur des pensionnats était dévoilée. Cela a rendu ma lecture encore plus réelle. Ces deux livres m’ont permis de mieux comprendre la souffrance vécue par ces peuples. […] Merci à cet auteur de m’avoir sensibilisée à cette réalité. »

Stéphanie Jetté

« Les livres de Michel Jean. Si bien écrits et tellement importants pour comprendre. J’espère que les écoles les feront lire aux élèves, pour faire connaître l’histoire autochtone. »

Sylvie Ringuet

PHOTO HUGO-SÉBASTIEN AUBERT, ARCHIVES LA PRESSE

Roxanne Bouchard

« Ma découverte de l’année est l’autrice Roxanne Bouchard et sa trilogie policière de l’inspecteur Joaquin Moralès. Des intrigues prenantes, des personnages plus grands que nature. Une nature, justement, qui devient elle-même un personnage, mais surtout, une autrice dotée d’une plume magnifique et sensible. Un véritable coup de cœur ! À quand une série télé de l’inspecteur Moralès ? »

Josée Guimond

PHOTO MARCO CAMPANOZZI, ARCHIVES LA PRESSE

Marc-André Chabot

« Les deux romans de Marc-André Chabot, Dis-moi qui doit mourir et Dis-moi qui doit vivre. J’ai aimé ces deux fictions qui parlent de procès qui avortent, causés par des vices de procédure dans la loi, avec des criminalistes sans scrupules qui triomphent avec arrogance. Alors qu’on sait très bien que les coupables… sont coupables ! Tiens donc. C’est bien écrit, c’est touchant, mais aussi écrit avec humour. Et ça se passe à Montréal ! Un divertissement. »

Marie-Andrée Thériault

« Moi qui suis un passionné de musique, j’ai craqué pour le livre de Michel Tremblay Offrandes musicales où il nous dévoile avec beaucoup de sincérité ses coups de cœur musicaux. Le ton, les mots, les choix, tout y est et nous pousse à écouter ou réécouter ces disques. Il m’a ramené à des souvenirs comme chez Bertrand Musique où j’allais fureter les samedis matin. »

Jean-François Laferté

« Un café avec Marie, de Serge Bouchard. J’ai adoré et c’est mon livre de chevet. Rares sont les fois où je relis un livre. Mais celui-là suscite tellement de réflexions. Merci, monsieur Bouchard. »

Madone Dénis

PHOTO RENAUD PHILIPPE, ARCHIVES THE NEW YORK TIMES

Louise Penny

« J’ai découvert cette année les livres de Louise Penny, particulièrement les enquêtes de l’inspecteur Armand Gamache. Je suis tombée en amour avec Three Pines, lieu des nombreuses aventures, et avec Ruth Zardo. À chaque nouvelle parution, je prie pour que l’autrice ne la fasse pas mourir. »

Rose Desjardins

« Là où chantent les écrevisses, de Délia Owens. Écriture incroyable qui nous prend du début à la toute fin. Une histoire qui nous sort de notre contexte québécois. »

Michelle Verdon

PHOTO ALAIN ROBERGE, ARCHIVES LA PRESSE

Alain Farah

« Mille secrets mille dangers, d’Alain Farah. Je l’ai dévoré en quelques jours et, depuis, même si ça fait plus de deux mois, il me reste toujours en tête. J’ai tout aimé : les personnages pleins d’amour, d’émotivité, d’humour et de tragique quotidien, ce mélange des cultures, pas toujours harmonieux, le nom des tables à la réception du mariage, qui nous fait voyager (« untel s’en va à Beyrouth ou à Shawinigan »), l’excellente trame musicale entendue tout au long et qui est déjà prête, si ce roman devient film ou série. Et ce titre ! Comment ne pas devenir malade ou hypocondriaque, quand c’est LE livre de base à la maison… Grande et belle réussite. »

Diane Miljours

« J’ai découvert une autrice française : Valérie Perrin. Son premier roman, Les oubliés du dimanche, son deuxième, Changer l’eau des fleurs, et son troisième, Trois, m’ont littéralement transportée. J’ai lu ces quelque 2000 pages en les dévorant tellement c’est bon ! Des personnages forts, des intrigues avec des allers-retours dans le temps, on ne veut pas les quitter avant d’avoir terminé. Je verrais très bien ces histoires à l’écran. J’envie ceux qui ne les ont pas encore lues ! »

Isabelle St-Pierre

« La lecture de Tout le bleu du ciel, de Mélissa Da Costa, m’a hantée longtemps après avoir lu la dernière page. Bien que cette histoire singulière ne me rejoignait pas personnellement, elle a suscité de vives émotions chez moi. À lire par toute personne qui souhaite être aspirée dans un tourbillon de joie, de tristesse et de surprise ! »

Lucie Boileau

PHOTO CHRISTOPHE ARCHAMBAULT, ARCHIVES AGENCE FRANCE-PRESSE

Philippe Lançon

« Ma découverte de 2021 est l’excellent livre de Philippe Lançon Le lambeau. Ce récit autobiographique raconte les évènements de Charlie Hebdo de 2015. Plus de 400 pages dévorées en quelques heures. L’écriture est puissante et magnifique. Je le recommande fortement. »

Anne-Marie Tondreau

« Le petit astronaute de Jean-Paul Eid. Parce que c’est beau et émouvant sur un sujet difficile (la paralysie cérébrale). »

Serge Brouillet

PHOTO BERNARD BRAULT, ARCHIVES LA PRESSE


Philippe Besson

« À la suite d’un de vos articles, j’ai lu, de Philippe Besson, Le dernier enfant. J’ai adoré ce livre, et l’ai acheté pour mes trois filles. On aurait dit que je l’avais écrit. C’est exactement ce qu’on ressent lorsque notre nid se vide, que notre dernier enfant part. J’ai versé quelques larmes en voyant le désarroi de cette femme qui se sent de plus en plus seule. Je n’ai jamais pleuré en lisant un livre, mais là, oui. Tellement beau et vrai. »

Lise Couture

« J’ai découvert le livre Le monde selon Nala, de Dean Nicholson. Il s’agit d’une histoire d’aventure humaine et d’une chatte. Un livre qui fait du bien à lire en temps de pandémie : alors qu’on ne peut pas voyager, on peut le faire grâce à Dean. Aussi, pour les amoureux des chats, il est question d’une belle relation d’amitié et de loyauté entre l’humain et l’animal. »

Danièle Viau