(Vancouver) L’écrivaine autochtone Lee Maracle, qui a porté un éclairage sur les histoires de femmes autochtones pour changer le visage de la littérature canadienne, est décédée.

Une amie de la famille, Michaela Washburn, a déclaré que la poétesse et enseignante était décédée jeudi dans un hôpital de Vancouver à l’âge de 71 ans.

Des pairs et des admirateurs ont souligné sur les médias sociaux ses qualités littéraires, son militantisme et son mentorat, beaucoup la saluant comme une pionnière de la littérature féministe autochtone.

L’un des premiers auteurs autochtones à être publiés au Canada au début des années 1970, Lee Maracle a mélangé la fiction, la non-fiction, la poésie et la narration traditionnelle pour produire un corpus prolifique d’œuvres, y compris des titres fondateurs comme Bobbi LeeI Am Woman et Ravensong.

Elle a défié sans relâche les fondements coloniaux et patriarcaux au Canada, plusieurs de ses livres décrivant des femmes autochtones luttant contre ces mythes culturels pour se réapproprier leurs propres histoires.

Membre de la nation Stó : lō, elle a occupé des postes dans plusieurs universités canadiennes et a remporté des distinctions, notamment le Prix du premier ministre de l’Ontario pour l’excellence dans les arts, la Médaille du jubilé de diamant de la reine et l’Ordre du Canada.