Quoi de mieux qu’un bon livre, quand on ne peut pas voyager, pour se transporter loin, très loin de chez soi… Chaque semaine, durant l’été, nous vous proposons trois nouveautés de tous genres qui vous entraîneront vers une destination à faire rêver.

Migrations

Migrations

Migrations

JC Lattès

349 pages

Prendre la mer pour conjurer la perte. C’est dans ce dessein que la narratrice embarque sur un navire de pêche, au Groenland, avec l’espoir de suivre la trajectoire des dernières sternes jusqu’en Antarctique. Porté par la force des intempéries et une plume d’une grande poésie, l’équipage menace de naviguer vers sa fin. Oscillant entre passé et présent, on découvre peu à peu comment la mer a toujours fait partie de la vie de cette jeune femme prête à affronter l’océan pour panser ses blessures. Un premier roman magnifique d’une jeune autrice et scénariste australienne, déjà traduit dans plus de 20 pays.

Sous nos pieds l’océan

Sous nos pieds l’océan

Sous nos pieds l’océan

Gallmeister

384 pages

Qui n’a jamais rêvé de tout lâcher pendant un an pour naviguer sur un voilier au large de l’Amérique centrale ? Quitter la routine, la morosité du quotidien, la vie professionnelle, tout laisser en plan pour entreprendre de longer la côte du Panama jusqu’en Colombie, traverser le paradis de l’archipel de San Blas et vivre des moments privilégiés en famille, avec ses deux jeunes enfants… Mais pour ce couple du Connecticut qui menace de s’effondrer, le voyage est assombri par de sombres souvenirs et d’âpres disputes qui les accompagnent au fil de leurs découvertes, le transformant en une cruelle exploration du sens de la vie, de la liberté et des choix. Un périple à la fois envoûtant et bouleversant.

L’égaré

L’égaré

L’égaré

Glénat

192 pages

C’est une histoire vraie qui a mené à la création de ce très beau livre où s’insèrent, à travers le récit fascinant d’une improbable épopée, des photos d’époque, des illustrations, des cartes et des bandes dessinées qui racontent la traversée de l’Atlantique en radeau, en 1955, de quatre hommes et deux chats. Le maître d’œuvre de cette l’expédition, Henri Beaudout, est le seul survivant de l’équipage ; nonagénaire, il vit toujours au Québec où il a immigré en 1952. Et cette folle aventure dans laquelle il nous embarque lui a permis de se débarrasser des traumatismes de la Seconde Guerre qui ont empoisonné sa vie pendant 10 ans.