Parce que l’été, c’est la saison idéale pour les polars, voici sept livres à lire, en rattrapage.

Jeux d’été

Une jeune violoniste française de passage à Montréal pour une tournée est retrouvée morte, laissée à la vue du premier lève-tôt au parc Baldwin, sur le Plateau Mont-Royal, égorgée et des lambeaux de peau prélevés de manière chirurgicale sur son corps. Le meurtrier n’a laissé aucun indice et aucun témoin. Afin de résoudre ce meurtre sordide, le sergent-détective Vincent Bastianello devra être aussi méticuleux que le tueur, alors qu’il est aidé dans son enquête par sa fidèle amie Josette Marchand – un couple avec lequel l’autrice Diane Vincent renoue dans ce septième roman – afin de reconstituer les dernières heures de la musicienne… et de déterrer au passage des secrets de famille que certains auraient aimé garder enfouis. (IGP)

Jeux d’été

Jeux d’été

Triptyque Policier

288 pages

Sans la peau

Dans ce roman, son troisième, l’auteur Steve Laflamme renoue avec son personnage trouble de détective, Xavier Martel, qui était le protagoniste de ses deux précédents. On le retrouve alors qu’il doit camoufler un geste terrible qu’il a commis et qu’il se voit forcé de reprendre du service en indépendant (free-lance) pour la GRC pour résoudre le mystère du meurtre d’un ressortissant russe trouvé sans vie dans un conteneur du port de Montréal. Afin de résoudre ce mystère qui l’amènera de Montréal à des endroits reculés du territoire québécois, le détective devra se frotter à la mafia russe montréalaise. Un thriller à haute intensité convoquant argent sale et traite des personnes. (IGP)

Sans la peau

Sans la peau

Éditions de l’homme

352 pages

Irrécupérables

La collection Héliotrope Noir présente de sombres récits policiers qui se déroulent dans diverses régions du Québec. C’est ainsi qu’Irrécupérables, d’André Marois, met en vedette la région de Lanaudière, et plus particulièrement la municipalité de Mandeville, aux abords de la réserve faunique Mastigouche. C’est le royaume de la chasse, de la pêche et des amateurs de quatre-roues. Un policier en vacances mène une petite enquête sur un simple pollueur, mais celle-ci débouche sur quelque chose de beaucoup plus sinistre. L’auteur dépeint avec précision (et affection) cette région et crée une galerie de personnages colorés, dont des criminels particulièrement bêtes et méchants. Surtout méchants. (MT)

Irrécupérables

Irrécupérables

Héliotrope Noir

248 pages

Le dragon de Saint-Hyacinthe

Dans Le dragon de Saint-Hyacinthe, Pierre Breton nous ramène dans les années 1960 à Saint-Hyacinthe, qui était à l’époque la capitale québécoise du yéyé. Justement, le séduisant Danny Dragon, chanteur vedette des Mégavolts, trouve la mort dans un incendie suspect. Le chef de la police de Saint-Hyacinthe, Cyrille Carignan, doit enquêter sur cette délicate affaire. La pression est forte. D’autant plus que sa fille, Sylvie, est une grande fan du groupe et de Danny Dragon. Le roman est plein d’humour et fait revivre des pans de la société québécoise et maskoutaine de l’époque. Un petit livre sans prétention qui se glisse bien dans un sac de plage. (MT)

Le dragon de Saint-Hyacinthe

Le dragon de Saint-Hyacinthe

Héliotrope Noir

190 pages

Le musée des femmes assassinées

Le musée des femmes assassinées est une plongée fascinante dans le monde de l’art contemporain. À Los Angeles, Le Rocque Museum prépare le vernissage d’une grande exposition sur les œuvres de Kim Lord. L’artiste a réalisé une série d’autoportraits la présentant sous les traits de célèbres femmes assassinées. Mais Kim Lord ne se présente pas à l’évènement, ce qui fait craindre le pire. L’auteure du roman, Maria Hummel, a été secrétaire d’édition au musée d’art contemporain de Los Angeles, le MOCA. Cela lui permet de dresser avec précision un portrait de ce monde particulier et d’émailler son récit de réflexions particulièrement intéressantes sur l’art contemporain. (MT)

Le musée des femmes assassinées

Le musée des femmes assassinées

Actes Sud

406 pages

Mémoire brûlée

L’Ontarien Scott Thornley a déjà écrit quatre romans policiers mettant en vedette l’inspecteur MacNeice dans la ville fictive de Dundurn (Hamilton). Mémoire brûlée est le premier tome de cette série, qui vient de paraître dans une traduction toute québécoise. L’inspecteur MacNeice doit faire enquête sur le meurtre étrange d’une jeune et belle violoniste. L’intrigue est captivante, on se prend même à éprouver une certaine curiosité face à Hamilton. Mais ce qui ressort, c’est le bonheur de reconnaître ses mots et ses expressions. Les personnages des classes plus populaires ne s’expriment pas dans un argot parisien parfois incompréhensible, mais dans un bon vieux joual bien de chez nous. (MT)

Mémoire brûlée

Mémoire brûlée

Boréal Noir

328 pages

Les chiens de Pasvik

En temps de canicule, on a besoin de fraîcheur. Un petit voyage sur le bord de l’océan Arctique, à la frontière entre la Norvège et la Russie, par exemple. En plein pays sami. Dans Les chiens de Pasvik, les problèmes commencent lorsque des rennes norvégiens traversent la frontière et vont se promener du côté russe. Ça ne s’améliore pas lorsque des mafieux russes et des trafiquants entrent en scène. L’auteur, Olivier Truc, est un journaliste français. C’est aussi un spécialiste des pays nordiques et baltes. On peut donc ajouter ses œuvres à la longue liste des romans policiers nordiques qui fascinent les lecteurs de partout sur la planète. (MT)

Les chiens de Pasvik

Les chiens de Pasvik

Métailié Noir

430 pages