(Paris) Une des premières nouveautés à avoir été publiées à la fin du confinement, La vallée, le nouveau thriller du romancier Bernard Minier, s’est installé en tête des ventes de livres, s’est félicité mardi son éditeur.

« La vallée, le huitième roman de Bernard Minier (XO Éditions), connaît un démarrage exceptionnel depuis sa sortie le 20 mai : près de 20 000 exemplaires vendus en seulement 4 jours », a indiqué l’éditeur dans un communiqué.

Le livre occupe la première place du classement hebdomadaire des ventes de l’institut GfK, a précisé la maison d’édition.

Le livre tiré à 130 000 exemplaires fait déjà l’objet d’une réimpression, a précisé l’éditeur à l’AFP.

On retrouve dans La vallée les personnages fétiches de l’écrivain : Martin Servaz, policier au bout du rouleau et sous la menace d’une révocation, la gendarme Irène Ziegler déjà croisée dans Glacé (le premier livre de Minier paru en 2011).

L’histoire se passe dans une vallée des Pyrénées littéralement coupée du monde. Des meurtres rituels particulièrement horribles y sont commis et, comme les enquêteurs, les lecteurs, angoissés, retiennent leur souffle. Minier connaît son affaire. Le livre entamé on peine à le refermer. On ne découvrira le fin mot de l’histoire qu’à la toute fin du livre et même les lecteurs les plus blasés seront bluffés par son dénouement.

« Je suis heureux pour mon livre, mais aussi pour tous nos amis libraires qui rouvrent dans un contexte difficile. Cela prouve que les lecteurs étaient impatients de retourner en librairie », a réagi le romancier.

L’écrivain aura fort à faire pour garder sa première place.

La vie est un roman (Calmann-Lévy), le 18e titre de Guillaume Musso, n° 1 des ventes en France depuis 10 ans, est arrivé mardi en librairie. Son éditeur a prévu un tirage de 400 000 exemplaires.

Mercredi, c’est L’énigme de la chambre 622 (Éditions de Fallois) du Suisse Joël Dicker qui sera disponible. Le tirage du nouveau roman du lauréat du Goncourt des lycéens et du grand prix du roman de l’Académie française est de 450 000 exemplaires.

La filière du livre, terrassée par l’épidémie de COVID-19, compte sur le succès des best-sellers pour, selon les mots de Guillaume Musso, « relancer la machine ».