On se retrouve en terrain familier dès les premières pages de ce polar britannique, troisième titre d’une série policière mettant en vedette l’inspectrice Erika Foster.

Par une froide journée d’automne, près de Londres, le squelette d’un enfant est retrouvé dans une ancienne carrière inondée – un fait divers qui rappelle La coupure, de Fiona Barton. Les ossements sont identifiés comme étant ceux d’une fillette de 7 ans disparue 26 ans plus tôt. L’inspectrice insiste auprès de son supérieur pour être responsable de la réouverture de l’enquête. Toute son équipe replonge dans les archives, mais s’enlise rapidement en l’absence de nouvelles pistes.

Erika Foster, qui a perdu son mari, également policier, dans une descente il y a deux ans, a tout de l’héroïne à laquelle on s’attache immédiatement, comme si on la connaissait depuis des lustres. Son dévouement à l’affaire, ses soucis personnels et ses doutes en font le genre de policière exemplaire à la « Olivia Benson ».

Voilà un polar très réussi qui plaira aux amateurs d’enquêtes traditionnelles et donnera immanquablement l’envie de lire (si ce n’est pas déjà fait) les deux premiers romans avec Erika Foster.

Liquide inflammable, de Robert Bryndza, Belfond Noir, 416 pages, 3 étoiles et demie