On apprécie toujours la plume incisive et les réflexions pertinentes de Rebecca Solnit sur la condition des femmes.

Dans Ces hommes qui m’expliquent la vie, son précédent recueil d’essais, l’Américaine illustrait avec brio le sens profond du terme « mansplaining ».

Cette fois, l’essayiste s’interroge à propos de la narration dominante dans notre société, c’est-à-dire celle des hommes.

Solnit tente de comprendre cette domination de la parole masculine et se demande pourquoi et comment on a réussi à minimiser, pour ne pas dire éradiquer, la parole des femmes.

Intéressant que la sortie de ce livre coïncide avec le rapport sur la disparition des femmes autochtones.

★★★½ La mère de toutes les questions. Rebecca Solnit. Éditions de l’Olivier (les Feux). 144 pages.