Chaque jour, un invité d’honneur du Salon du livre de Montréal nous suggère trois lectures.

Azadah, de Jacques Goldstyn, La Pastèque

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Azadah, de Jacques Goldstyn

« Il y a des livres qui sont des miroirs. Quand on les lit, on s’identifie aux personnages et à l’histoire. Et il y a des livres qui sont des fenêtres. Moi, j’aime bien les fenêtres, ces livres qui nous emmènent ailleurs. Jacques Goldstyn le fait dans chacun de ses livres.

« Azadah, c’est l’histoire d’une petite Afghane qui est prisonnière de son pays et de sa culture, mais qui voudrait pouvoir faire des choses « normales » : aller à l’école, rouler à vélo, voyager.

« En cette époque où les réfugiés se chiffrent par dizaines de millions et où des populations s’entredéchirent au nom de la religion, c’est un album qui a une grande pertinence sociale. »

Le lion et l’oiseau, de Marianne Dubuc, Éditions Album

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Le lion et l’oiseau, de Marianne Dubuc

« Il y a beaucoup de non-dits dans ce superbe album qui raconte l’histoire d’une amitié improbable entre un lion et un oiseau durant un hiver très froid et très blanc.

« Le lecteur doit travailler pour décoder les illustrations. Il y a même des pages blanches pour exprimer la solitude et l’hiver. Il faut beaucoup d’audace pour proposer à un éditeur un album avec des pages blanches… »

Inséparables, de Sarah Crossan, Rageot

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Inséparables, de Sarah Crossan

« C’est un récit en vers libres, ça se rapproche un peu du slam. L’histoire intense et intensément tragique de deux sœurs siamoises qui vivent des déchirements quand l’une d’elles tombe en amour.

« Ce livre a remporté plein de prix, et je le recommande autant aux jeunes qu’aux adultes. »

À ne pas manquer aujourd’hui : Andrée Poulin se raconte, de 10 h 20 à 10 h 45. L’Agora.