La rentrée littéraire québécoise s’annonce foisonnante. Voici quelques auteurs à suivre de près cet automne.

Patrick Nicol

PHOTO HUGO-SÉBASTIEN AUBERT, LA PRESSE

Patrick Nicol

Les manifestations
Le Quartanier
Le 1er octobre

L’écrivain sherbrookois revient avec un roman imposant, mêlant histoire et généalogie, maladies réelles et imaginaires, querelles de bureau et déchirements de couple, dans lequel certains personnages errent comme des spectres, et où apparaissent les fantômes de Victor Hugo et d’André Breton.
— Natalia Wysocka, La Presse

Gabrielle Lisa Collard

PHOTO HUGO-SÉBASTIEN AUBERT, LA PRESSE

Gabrielle Lisa Collard

La mort de Roi
Le Cheval d’août Le 23 septembre

Premier roman pour celle que l’on lit sur le blogue Dix Octobre, premier coup de cœur, assurément, pour ce récit dans lequel une femme, qui a « appris à cacher sa colère », voit tout basculer à la mort de son chien, « grand berger allemand au pelage de feu ».
— Natalia Wysocka, La Presse

Catherine Mavrikakis

PHOTO HUGO-SÉBASTIEN AUBERT, LA PRESSE

Catherine Mavrikakis

L’annexe
Héliotrope
En librairie

L’annexe, c’est la cachette où se réfugie Anna l’espionne, celle où s’est autrefois réfugiée Anne Frank avec sa famille. Et c’est aussi le titre de ce huitième roman de l’impressionnante écrivaine montréalaise que l’on suit depuis qu’elle nous a menés sous Le ciel de Bay City.
— Natalia Wysocka, La Presse

Ève Lemieux

PHOTO HUGO-SÉBASTIEN AUBERT, LA PRESSE

Ève Lemieux

Comme des animaux
XYZ
11 septembre

Avec ce premier roman, la comédienne Ève Lemieux offre un éclairage cru sur une génération qui carbure aux extrêmes, incarnée par Philomène, un personnage qui ne peut faire autrement que nourrir la bête féroce qui lui dévore le cœur, celle qui veut aimer toujours plus, toujours plus fort, jusqu’à ce que ça dérape. Beaucoup.
— Iris Gagnon-Paradis, La Presse

Larry Tremblay

PHOTO HUGO-SÉBASTIEN AUBERT, LA PRESSE

Larry Tremblay

Le deuxième mari
Alto
17 septembre

Avec Le deuxième mari, le prolifique Larry Tremblay risque de déranger. Il nous amène dans une société totalitaire où c’est la femme qui domine et où les hommes sont remplaçables, à l’image de Samuel, qui devient le deuxième mari d’une femme dont il ne sait rien, et dont la vie se résume à une seule chose : obéir.
— Iris Gagnon-Paradis, La Presse

Biz

PHOTO HUGO-SÉBASTIEN AUBERT, LA PRESSE

Biz

Les abysses
Leméac
2 octobre

Trois ans après l’incroyable Naufrage, le rappeur-romancier plonge dans les profondeurs du système carcéral fédéral, explorant son impact sur ceux qui y sont enfermés et sur ceux qui les attendent dehors. Un nouveau choc de lecture est à prévoir.
— Natalia Wysocka, La Presse

Rachida Azdouz

PHOTO HUGO-SÉBASTIEN AUBERT, LA PRESSE

Rachida Azdouz

Pas de chicane dans ma cabane
Édito
16 septembre

Avec ce nouvel essai, la psychologue et spécialiste des relations interculturelles lance une invitation – saine et nécessaire – au débat, en revenant, notamment, sur la controverse Kanata. Pas de chicane dans ma cabane ; oui aux discussions dans ma maison.
— Natalia Wysocka, La Presse

Michel Rabagliati

PHOTO HUGO-SÉBASTIEN AUBERT, LA PRESSE

Michel Rabagliati

Paul à la maison
La Pastèque
14 novembre

Paul est de retour pour une 9e aventure. Notre homme, qui est bédéiste à temps plein, s’apprête d’ailleurs à lancer un nouvel album. Mais Paul devra cette fois faire des deuils. Lucie n’habite plus avec lui, sa fille est partie étudier en Angleterre et sa mère ne va pas bien. Un album très attendu.
— Jean Siag, La Presse

Émilie Rivard

PHOTO HUGO-SÉBASTIEN AUBERT, LA PRESSE

Émilie Rivard

J’ai besoin d’une job 
Éditions FouLire 
16 octobre

Émilie Rivard publie cet automne ses 73e, 74e et 75e titres en carrière, dont J’ai besoin d’une job, un roman drôle et foisonnant qui se déroule lors d’un entretien d’embauche. Prolifique, cette autrice jeunesse de Québec est aussi talentueuse — elle a remporté le Prix des libraires jeunesse en 2018 pour 1re Avenue
— Marie Allard, La Presse

Rima Elkouri

PHOTO HUGO-SÉBASTIEN AUBERT, LA PRESSE

Rima Elkouri

Manam
Boréal
Le 30 septembre

Histoire de famille, histoire de silence, histoire de secrets. Avec ce roman faisant suite à son livre Pas envie d’être arabe, l’écrivaine-chroniqueuse de La Presse à la plume fine et sensible explore les questions de mémoire, d’héritage et de transmission.
— Natalia Wysocka, La Presse