Au tournant des années 80, ces garçons de Minneapolis émergeaient de l'adolescence, épique était l'élan rock garage, punk, hardcore.

Paul Westerberg et ses potes embrassaient plus large: blues, folk rock, rock & roll primitif et plus encore.

Maintes fois cités à l'époque comme l'un des groupes marquants de la chanson rock, The Replacements surfent sur ce succès d'estime depuis leur dissolution en 1991, ce qui n'a sûrement pas nui à leur reprise de service en 2012.

Ainsi, Takin' A Ride était le préambule d'une heure joliment sale, un peu croche, avec pour valeur ajoutée la présence discrète de Billie Joe Armstrong à titre de cinquième homme.

Fan fini des Replacements, le chanteur de Green Day apparaît à l'occasion avec les ressuscités. Il gratte sa guit à leurs côtés, hurle à la lune, contribue vachement à leur relance. Et c'est précisément ce qu'il a fait hier, sur la scène de la Rivière.