Du 8 au 20 juillet, les 28es Nuits d'Afrique ont présenté une centaine de concerts regroupant 600 artistes issus de 35 pays, et mobilisé 425 médias.

Les promoteurs du festival international estiment qu'il peut se positionner «comme un joueur important dans la cour des grands événements montréalais, contribuant grandement à faire rayonner la métropole, sa diversité et sa créativité».

«Dès la prochaine édition, en 2015, il est nécessaire que les démarches entreprises afin d'être soutenu financièrement à la hauteur des événements majeurs de Montréal se concrétisent», soutiennent-ils par voie de communiqué.

Bien évidemment, ce souhait s'accompagne de statistiques probantes: les revenus de billetterie des 28es Nuits d'Afrique, nous a-t-on indiqué hier, affichent une croissance de 46% par rapport à 2013 - 7238 billets vendus sur une capacité totale de 10 900, ce qui représente cette année une somme de 150 000$.

À l'extérieur, l'ajout d'une cinquième journée au Village des Nuits d'Afrique en a clairement augmenté l'achalandage. À preuve, les revenus des concessions et produits dérivés affichent un bond de 20% comparativement à l'an dernier.

Les organisateurs du festival croient que, grosso modo, 200 000 personnes se sont présentées au Parterre du Quartier des spectacles pendant les cinq journées d'activités et de concerts gratuits. Une étude actuellement en cours devrait éventuellement confirmer ces estimations.