Le gala Juste pour rire animé par Éric Salvail a réservé au public quelques bonnes surprises dans un spectacle consacré à une des obsessions préférées des Québécois: les nouvelles technologies.

Le spectacle présenté, hier soir, à la salle Wilfrid-Pelletier, a débuté par une vidéo. Éric Salvail participe à une séance de désintoxication aux dépendances.

Puis, une autre animation sur les communications introduit Salvail en Big Brother après qu'on ait obligé les spectateurs à sortir leurs téléphones! Le monde à l'envers que ce gala branché. Et Big Brother alias Eric Salvail entre alors sur scène. «C'est moi Big Brother: vous ne vous attendiez pas à ça comme coming-out!»

L'animateur costumé poursuit en affirmant que lui, Big Brother, crée toutes les tendances. Puis, il pointe Joselito Michaud dans l'assistance qui vient chanter Fais attention, des BB. Richard Martineau est ensuite envoyé dans des caisses de carton...

Mais c'est le Gangnam Style avec un Michel Louvain chantant et dansant, qui a marqué ce gala. Gros hit pour l'artiste de 76 ans. Le party levait!

Marie-Lise Pilote est arrivée ensuite. Difficile de passer après un tel ensemble. Lise Dion entre alors sur scène avec un ordinateur mort et un sketch qui se perd dans le quelconque.

Un peu mieux, Pierre-Bruno Rivard a parlé d'évolution des technologies. Puis un duo d'Éric Salvail et de Réal Béland portait sur les ados avant que Maxim Martin ne parle de chasse aux mammouths, de jeux video hyper-réalistes et de sexe en 2013. Égal à lui-même, Maxim Martin. Deuxième ovation de la soirée.

Puis, une belle idée, Éric Salvail conduit avec un GPS à voix diverses, avec François Legault, une Anne-Marie Losique qui lui a donné «toute une ride», Valérie Carpentier, gagnante de La Voix, qui a fait quelques imitations réussies, et enfin les Denis Drolet, pour une fois réalistes!

Puis très bel extrait de Die Mobilés et leurs ombres chinoises. Magnifique. Troisième ovation.

À la fin du spectacle, un sketch avec notamment des noirs se jetant sur un sac de riz dans le cadre d'«Un air de famine». Ouep. Mais il y avait quand même de belles idées dans ce gala...