Olivier Martineau dit travailler «à l'ancienne», préférant le cabaret aux grandes salles. Avec une telle philosophie, il parvient toutefois à faire son bonhomme de chemin avec son style d'animateur désorganisé et irrévérencieux. Après Lourdes et Val-d'Or, où il a remporté le premier prix du concours de la relève de l'humour le week-end dernier, il est présent dans trois shows de Zoofest et un gala de Juste pour rire. Occupé, le monsieur!

1. Après Martineau de quoi tu parles l'an dernier, tu présentes dès ce soir ton quatrième one man show, Du coq à l'âne, dans une petite salle: comment va ta carrière?

OLIVIER MARTINEAU : Le fait de jouer dans une grande salle n'est pas un marqueur de développement significatif. Le style que je fais se prête plus aux petites salles. Avoir mon nom sur la marquise du St-Denis ou de la Place des Arts n'est pas une fin en soi. L'important est de créer un produit de qualité et d'acquérir un fan base. Mon objectif n'est pas d'être riche ou de devenir vedette, mais de devenir artiste.

2. De quoi parle ton spectacle?

O. M. : Par rapport à l'an dernier, mon personnage s'est cristallisé. J'ai vieilli le propos et la façon de jouer. Si, avant, je ne jouais que du big band à fond la caisse, cette année c'est plus free jazz. Je n'ai plus la valise d'objets. Ma guitare est plus présente. Il y aura des chansons, des surprises, des interventions dans la salle. Ce sera très spécial!

3. Sinon, où te voit-on où cet été?

O. M. : Je ferai un numéro au gala de Mike Ward le 18 juillet. Je suis du 10 au 28 juillet, de 17h30 à 18h30, dans la même église pour animer Best of Zoofest, un cabaret où des artistes présentent un extrait de leur spectacle. Et le 28 juillet, je serai maître de cérémonie d'Humour Mania, un match de lutte entre des humoristes et de vrais lutteurs!