Stéphane Rousseau était dans le TGV entre Paris et Dijon quand La Presse l'a joint hier au téléphone. Sa tournée européenne des Confessions de Rousseau (200 000 billets vendus en deux ans) se termine ce soir à Strasbourg. Il la poursuivra avec une centaine de représentations partout au Québec.

Entre-temps, les 14 et 15 juillet, Stéphane Rousseau animera le gala des Français du 30e Festival Juste pour rire.

«Je suis très content d'animer ce gala, car ça fait longtemps que je ne l'ai pas fait, dit-il. En fait, ça fait trois ans, depuis le gala Permission accordée animé en binôme avec Franck Dubosc.»

Le thème du gala tournera autour de la fête puisque les deux premières représentations (14 juillet, 18h30 et 21h30) auront lieu le jour de la Fête nationale des Français.

«J'avais envie que ce soit le party, dit Stéphane Rousseau. L'ambiance sera ludique. On va s'amuser, on va rigoler, on va raconter nos meilleures fêtes, que ce soit des anecdotes de party de bureau, des fêtes de Noël, des mariages, des anniversaires, nos plus grandes cuites, le sexe, les drogues ou les orgies. Tout va y passer!»

Il y aura des numéros individuels, mais aussi des numéros de groupe et de la musique. Parmi les invités, Stéphane Rousseau recevra plusieurs jeunes humoristes français de la relève, notamment Vérino, Baptiste Lecaplain, Kheiron et peut-être Yacine.

«La liste n'est pas complète, précise Stéphane Rousseau. Mais Vérino, c'est sûr qu'il sera là. Il a fait ma première partie deux fois dans des Zéniths cette semaine. J'aimerais bien aussi avoir Claudia Tagbo qui a fait ma première à l'Olympia. Il y a de beaux talents qui poussent en France, des jeunes très inspirants. Il y aura aussi quelques vieux de la vieille comme moi, Anne Roumanoff ou François-Xavier Demaison. Mais aussi du sang neuf pour nous réinventer.»

Le gala accueillera aussi des humoristes québécois. Comme Stéphane Rousseau reprend ses Confessions dès le 20 avril à Drummondville, il profitera de son spectacle pour roder «du matériel» qu'il pourra présenter au gala des Français.

«Je me permettrai quelques apartés durant mon spectacle pour essayer mon numéro d'ouverture du gala ou des extraits, indique-t-il. Ça dépendra de ce que je vais faire. J'ai différentes idées. J'ai envie de faire mon petit délire à moi. Je ne sais pas si j'ai quelque chose à me prouver, mais je trouve ça intéressant de voler de mes propres ailes et d'aller à fond dans mon énergie. Je vais travailler avec un auteur de Paris et des auteurs québécois pour bien satisfaire le public.»

En même temps, Stéphane Rousseau se prépare pour la sortie, le 11 juillet, du film Omertà, de Luc Dionne, dans lequel il partage l'affiche avec Michel Côté, Patrick Huard et René Angelil.

«Dans quelques jours, je fais la post-synchro, dit-il. Je n'en ai pas beaucoup à faire, car mon personnage est un homme de peu de mots! Je ne parle pas beaucoup dans le film, mais j'ai très hâte. Ils ont fait des visionnements avec des publics différents. Apparemment, la réponse est très bonne, autant de la part des fans d'Omertà que de la part de ceux qui n'ont pas connu la série.»