Marc Messier   «La première fois que j'ai joué dans le sketch Le party plate, qui allait devenir Les voisins, j'ai eu l'impression d'être là où je devais être. J'ai eu cette chance. Il y en a qui rêvent de jouer Richard III, mais moi, c'était Bernard que je voulais jouer et j'ai fini par le faire. Claude est un dialoguiste exceptionnel, et sa plus grande qualité, en plus d'être drôle, c'est qu'il y a toujours derrière une angoisse, une inquiétude, une critique du comportement social.»

Diane Lavallée

«Claude a fait rire le Québec autant avec des personnages masculins que féminins. Je pense que Moman, c'est l'un des plus beaux personnages de Claude, et joué par un homme, c'est brillant. Je ne pense pas que ça peut se faire ailleurs dans le monde. Il a été un phare pour plusieurs humoristes, il a inspiré beaucoup de gens à devenir ce qu'ils sont devenus. Il n'y en a qu'un, et c'est lui.»

Marc Labrèche

«À l'époque de La petite vie, j'avais l'impression d'être le spectateur d'un phénomène autour de Claude et de Serge. C'était extraordinaire de pouvoir faire autant plaisir à autant de gens en même temps. C'était tellement surréaliste et en même temps tellement simple. C'était comme tomber en état de grâce, le timing était parfait, c'est ça qu'il me reste beaucoup comme souvenir, à part le plaisir. Je ne revivrai plus quelque chose d'équivalent.»

Guylaine Tremblay

«Claude est quelqu'un de déterminant dans le paysage, et pas seulement pour la comédie. Il a permis aux Québécois de s'observer eux-mêmes par le biais de son écriture extraordinaire. On se dit que c'est un génie, mais ce que j'admire, c'est à quel point il travaillait fort pour y arriver, il avait un souci de la perfection incroyable. C'est un observateur aigu de l'être humain. Il nous a permis de rire de la famille dans un tout autre ordre d'idées, qui dépassait la réalité. Il disait souvent que La petite vie, c'est 101% de réalité.»

Stéphan Bureau

«Je suis venu au monde de l'humour avec Paul et Paul. Dans cet hommage, j'essaie de transmettre d'abord notre reconnaissance et ensuite le plaisir qu'on a eu à toutes ses époques, puisqu'un succès en faisait disparaître un autre. La cote d'amour et d'admiration des gens du métier est monstrueuse. C'est notre challenge de lui lever notre chapeau. Yvon Deschamps l'a dit sur mon plateau: la seule fois de sa carrière où il s'est demandé s'il était encore pertinent, c'est quand Claude Meunier est apparu avec de nouveaux codes, ceux de l'humour absurde. Chose certaine, il y a un avant et un après Claude Meunier.»