Le tableau de chasse aux plus grands metteurs en scène internationaux du Festival TransAmériques, qui se tiendra du 25 mai au 8 juin, comptera une prise de plus cette année avec la venue à Montréal du Polonais Krystian Lupa et de sa pièce Des arbres à abattre, qualifiée de chef-d'oeuvre par Le Monde à Avignon en 2015.

Il s'agit de l'adaptation d'un roman de Thomas Bernhard que le metteur en scène de 73 ans a transformé en un spectacle de près de cinq heures «cynique, caustique et très drôle», selon le directeur artistique du FTA Martin Faucher, qui qualifie la visite du grand maître polonais de «rare et inestimable».

La pièce fait également partie de la programmation du Carrefour international de théâtre de Québec.

Le FTA a aussi annoncé hier la venue de celle que l'on surnomme la «Bjork» féministe du flamenco, Rocío Molina, qui viendra présenter Caída del cielo en clôture du festival les 7 et 8 juin.

Bonne idée aussi que la reprise de la pièce mise en scène par Marie Brassard sur l'oeuvre de Nelly Arcan, La fureur de ce que je pense. Présenté à nouveau à Montréal et à Québec, le spectacle met en vedette notamment Sophie Cadieux et Julie Le Breton.

En danse

En danse, l'un des enfants chéris du FTA, Frédérick Gravel, est de retour avec Some Hope for the Bastards avec neuf danseurs et nul autre que Philippe Brault à la musique. Comme événement FTA mais hors festival, Sylvain Émard prépare Le super méga continental avec 375 danseurs et danseuses, anniversaire de Montréal oblige. 

Les auditions se dérouleront les 28 février, 1er et 2 mars et le spectacle sera présenté du 15 au 17 septembre sur la place des Festivals, «avec un party à la fin animé par DJ Poirier», a annoncé Sylvain Émard. 

Le 11e FTA s'ouvrira le 25 mai avec une autre activité populaire, 100 % Montréal, un concept berlinois où 100 citoyens montréalais viendront parler d'eux sans faux-fuyants. Déjà, 23 Montréalais ont été sélectionnés pour participer à ce spectacle qui se veut «jubilatoire».

Photo Stéphane Najman, fournie par le FTA

Some hope for the Bastards, Frédérick Gravel