Dans le cadre des FrancoFolies, La Presse a demandé à cinq artistes québécois de reprendre, en formule acoustique, une chanson d'une autre tête d'affiche du festival.

«J'avais 10 ans quand la chanson est sortie», se souvient Marième.

La chanteuse de Limoilou, née d'un père sénégalais et d'une mère québécoise, a choisi de reprendre Cash City, car elle admire la longévité, la plume intelligente et le propos engagé de Luc De Larochellière (mentor du concours Étoile montante Ford, dont les finalistes monteront sur la scène Ford ce soir, 20 h).

Marième cite ce passage de la chanson datant de 1993: «Tout le monde veut être une star mais personne veut être une planète.» «C'est un regard bien à propos sur le showbiz.»

«J'ai eu l'occasion de côtoyer Luc qui était le directeur artistique de l'émission Ma première Place des Arts, que j'ai animée», souligne Marième.

L'auteure-compositrice-interprète prépare un «gros show» pour le baptême scénique extérieur des chansons de son nouvel album reggae-pop Petit tonnerre, «pensé pour la scène» en matière de progressions rythmiques.

Marième sera accompagnée de son reggae man Papa T, de Bigg Lou, Pyroman et Bob Bouchard de CEA, ainsi que du guitariste Guillaume Tondreau et de la choriste Dah Yana.