L'enregistrement de l'album Chercher noise a mobilisé 37 artistes. Reconverti en auteur-compositeur-interprète, l'ex-batteur des Cowboys fringants poursuit dans la profusion d'invités, cette fois sur scène, pour un pow-wow dominical façon Domlebo.

Q : Combien serez-vous, dimanche, à L'Astral?

R : 25! Le directeur musical de Chercher Noise, Dany Placard, sera à mes côtés, car il participera à plusieurs chansons. Nous échangerons sur scène anecdotes, confidences et tirage de pipes. Les invités participent toutes et tous à au moins deux chansons. Ça va être un peu pas mal vraiment très beau!

Q : Chercher Noise est-il le premier véritable album de Domlebo?

R : Grand Naïf était une carte de visite, un laboratoire, un essai. Chercher noise est le vrai premier album que je peux défendre sans gêne aucune. Entre Grand naïf et Chercher noise, en fait, il y a eu de 70 à 80 spectacles. C'est la grosse différence! Je savais depuis longtemps que ne jouerais pas tout seul, que j'allais inviter beaucoup de monde pour la création de Chercher noise.

Q : Avec autant de monde, la direction est-elle difficile à prendre?

R : Sans l'apport de Dany Placard, ça aurait été du Domlebo énervé, avec trop de notes et trop d'idées. Dany est americana, stoner rock, rootsy, blues, plus instinctif. Il m'a mené à l'essentiel, il m'a fait simplifier les lignes, trouver un bel équilibre. Nous sommes différents, mais nous nous sommes trouvés. Après L'Astral, je reviendrai à une formule trio avec Kerfalla et Cédric: guitare cordes de nylon, harmonies vocales, percussions, ukulélé. Pas trop rock, très latin, mélange d'Amérique et d'Europe... Très festival!