Quoi voir et entendre aujourd'hui au Festival international de jazz de Montréal? Voici les suggestions de La Presse pour ce vendredi 4 juillet.

Jean-Pierre Zanella et Mike Moreno

L'Astral, 18 h

Voici le concert d'un pilier du jazz montréalais, dont l'édifice se construit depuis les années 80. Lauréat du prix Oscar-Peterson en 2011, le saxophoniste Jean-Pierre Zanella revient d'une résidence d'artiste pour accueillir le Texan Mike Moreno, un de ces heureux élus du renouveau jazzistique et formé à la New School de New York. La réputation du guitariste se fonde sur un jeu original et virtuose, sur quatre albums à titre de leader et sur des collaborations avec moult pointures. Voilà qui rejaillit sur la crédibilité de notre Jean-Pierre Zanella et de ses excellents collègues - le bassiste Rémi-Jean LeBlanc et le batteur Paul Brochu.

Quintette Joe Sullivan

Scène Radio-Canada, 20 h

Trompettiste chevronné, professeur émérite à l'Université McGill, le Montréalais Joe Sullivan est reconnu pour sa connaissance profonde du jazz moderne et pour la qualité de son écriture orchestrale. À la barre d'ensembles de toutes tailles, il suggère des réformes discrètes, très appréciées des connaisseurs. Cette fois, il se produit en quintette avec le guitariste torontois Lorne Lofsky, collaborateur de longue date et ex-sideman de feu Oscar Peterson. Fidèles collaborateurs de Joe Sullivan, le pianiste André White, le contrebassiste Alec Walkington et le batteur Dave Laing complètent ce quintette.

Kris Bowers

L'Astral, 21 h

Formé dans les règles de l'art, interprète et improvisateur capable de se conformer gracieusement aux paramètres du jazz moderne, le pianiste et claviériste Kris Bowers a remporté en 2011 la prestigieuse Thelonious Monk International Jazz Competition. Sur le circuit des grands festivals, cette récompense se transforme illico en passeport. Kris Bowers débarque pour la première fois au FIJM à titre de leader (il accompagnait José James lundi) avec dans sa besace l'album Heroes + Misfits. En phase avec la culture afro-américaine d'aujourd'hui, le jazz de Kris Bowers ne donne pas dans le jazz classique ; nusoul, funk et esthétique hip-hop en sont aussi les éléments constitutifs.