Quoi voir et entendre aujourd'hui au Festival international de jazz de Montréal? Voici les suggestions de La Presse pour ce jeudi 26 juin.

Alejandra Ribera

Au Club Soda, à 19h

Dès la première écoute de l'album La Boca, bijou de réalisation signé Jean Massicotte, on est saisi par l'expression fiévreuse d'Alejandra Ribera, native de Toronto, d'origine anglo-argentine, Montréalaise d'adoption. Sa voix extrêmement typée se fond mystérieusement dans un folk composite et très contemporain, marqué par la culture indie tout autant que par une variété de folklores celtiques, latino-américains ou nord-américains. Le répertoire trilingue de cette chanteuse unique est promis à une grande carrière.

Cassandra Wilson

Au Théâtre Maisonneuve, à 20h

Lauréate du prix Miles-Davis en 1999, Cassandra Wilson revient au festival quatre ans après avoir partagé l'affiche du concert d'ouverture avec Lionel Richie. Cette escale sera l'occasion de marquer le 20e anniversaire de son album-clé, Blue Light' Til Dawn. La chanteuse investissait alors le terroir américain tout en aménageant un nouveau sentier pour le chant jazz au féminin. Son dernier album à titre de leader remonte à 2012. Another Country propose un périple bucolique marqué par une instrumentation acoustique: napolitain, brésilien, andalou, bluesy et autres folk trempent dans l'univers jazzy de cette chanteuse d'exception.

Trio John Roney

À l'hôtel Hyatt, tous les soirs du festival, à 23h

Pour les nuitards et passionnés de jazz, les «jam-sessions» représentent un rituel incontournable. Le Hyatt a recruté un des meilleurs pianistes montréalais, lauréat du prix Étoiles Galaxie 2011: John Roney. Pendant les 10 soirs du festival, il assumera la direction de ces séances de musique improvisée. Son trio accueillera ainsi les instrumentistes de passage. Avis aux néophytes: il arrive très souvent que des pointures du jazz international se laissent tenter par l'expérience avant de regagner leur chambre.