Daniela Nardi

Pour sa première visite au Festival de jazz, la chanteuse et multi-instrumentiste torontoise s'amène avec un projet qui risque d'allumer bien des Montréalais: un spectacle (et un disque) de chansons du grand Paolo Conte intitulé Espresso Manifesto. C'est la première fois qu'une femme se risque ainsi dans l'oeuvre du cantautore piémontais qui, sans porter l'image du macho fini, compte résolument dans la colonne des mâles. Nardi s'attaque à l'Italian songbook par le gros bout...

Savoy du Metropolis, Ă  19h

Christine Salem

Une chanteuse de l'île de la Réunion qui fait dans le maloya, sorte de blues appel-réponse des anciens esclaves de son pays, et qui chante en quatre langues, dont son créole maternel. Un album, Salem Tradition, enregistré avec le collectif français multiethnique Moriarty, qu'on a vu ici l'an dernier. World total!

Scène Tropiques Bell, à 20h et à 22h

Émilie-Claire Barlow

Voix suave et sensuelle, ECB compte parmi les fleurs du pop jazz canadian. Francophile, elle a lancé en octobre le CD Seule ce soir, relectures jazzéifiées de grands succès. Ce soir, toutefois, elle ne sera pas seule: son compatriote crooner Michael Keashammer «ouvre» pour elle. Sortie propre.

Théâtre Maisonneuve, à 20h

The Dynamites

Grosse scène, vendredi, juillet, chaud, dehors: quand ils entrent ces paramètres dans leur cerveau collectif, les programmateurs du FIJM se retrouvent souvent devant la liste rhythm'n'blues, ici un band de Nashville avec un nom des années 60 et un front man plus ancien encore: Charles Walker. Bonsoir, Montréal!

Scène TD, à 21h