Place des Festivals, plus on se rapprochait de la grande scène, plus on entendait parler roumain, plus on voyait danser roumain, plus on se sentait au coeur de cette Europe centrale de la Fanfare Ciocarlia.

Axé sur les cuivres, instruments à anches et percussions, cet ensemble a mis au point un cocktail explosif qu'ingurgitent à grandes gorgées les foules de tous les festivals du monde. Ce jeudi, celui de Montréal n'y a pas fait exception.

Les ingrédients de la mixtion, il faut dire, sont aussi addictifs qu'explosifs: musiques tziganes, serbes, macédoniennes, indiennes, turques, bulgares, mais aussi jazzistiques: en témoignaient les versions ciocarliennes de Caravan (Ellington) et Summertime (Gershwin)!

Enjouée, communicative, très dynamique sur scène en plus d'être remarquablement rodée, la fanfare a procédé à deux livraisons de bonheur, soit à 21h et à 23h.