À la suite de la prestation impressionniste signée ACS, l'applaudissomètre a monté d'un cran. La présence de l'époustouflante contrebassiste Linda Oh (style très différent de Miss Spalding) n'a certes pas nui à ce flux de testostérone sur scène : plus de volume, plus de puissance, plus de sueur, plus d'impétuosité et, par voie de conséquence, plus de ferveur dans la salle.

Pour Wayne Shorter, le quintette du trompettiste visionnaire Dave Douglas a choisi de jouer dans le tapis des oeuvres originales inspirées (pas toujours directement, force était d'observer) par le jubilaire et (très bientôt) octogénaire.

Entre autres au programme, Sound Print, Sprints, Weatherman, Ups and Downs... titres évocateurs indeed!

L'ensemble de Douglas pouvait d'ailleurs compter sur le tenorman Joe Lovano, particulièrement  déchaîné samedi, sans compter le toujours brillant Joey Baron à la batterie, ainsi que sur le soutien harmonique impeccable du pianiste Lawrence Fields.