Pour souligner «sa contribution exceptionnelle à l'histoire de la guitare et de la musique», le Salon de la guitare de Montréal a remis son deuxième prix Hommage à George Benson. Il s'agit cette année d'une création du luthier Mario Beauregard, alliant l'ébène africain et l'érable nord-américain, «les berceaux de la grande musique qu'est le jazz», a souligné André Ménard, le directeur artistique du Festival.

Élégant, souriant, attentif, George Benson a rappelé aux journalistes que, pour son premier spectacle professionnel hors des États-Unis, il était venu jouer à Montréal, «dans une place qui s'appelait l'Esquire Show Bar. Il y a 47 ans de ça... J'étais ensuite allé à Ottawa, qui ressemblait à un village». L'ancien sideman de Miles Davis (Miles Ahead, 1957) projette d'enregistrer bientôt un disque world avec, entre autres, des musiques de Nat King Cole, au programme de sa présente tournée qui l'amène au FIJM pour une septième fois depuis 1989 (voir la critique d'Alain de Repentigny).

 

Guitariste et chanteur, George Benson conçoit aussi des guitares pour la firme Ibanez dont il est actionnaire. «Je travaille à une guitare pour les jazzmen qui sera la synthèse de tous les fabuleux instruments que j'ai tenus dans mes mains durant ma carrière.» Faudra l'inviter au Salon l'an prochain pour parler de prix...