Dernier week-end de l'Igloofest. Les Européens y sont en force et leur palette est des plus variées. Que le froid soit de la partie ou pas, le week-end sera haut en couleur.

Joe Goddard, scène Sapporo, 7 février

Membre de l'excellent groupe britannique Hot Chip, à qui l'on doit l'un des meilleurs opus synthpop de 2012 (In Our Heads, étiquette Domino), Joe Goddard est aussi la moitié du tandem The 2 Bears et mène en plus une carrière solo en tant que DJ-réalisateur sous sa véritable identité. De son cru, l'album Harvest Festival et le maxi Gabriel ont été lancés sous Greco-Roman. Qu'en sera-t-il de son DJ set en sol montréalais?

Joy Orbison, scène Sapporo, 8 février

On dit du DJ et réalisateur anglais qu'il fréquente peu l'Amérique du Nord. Voilà une bonne raison de ne pas rater ce rendez-vous si on aime l'éclectisme technoïde. Joy Orbison s'inspire effectivement de différentes tendances: garage, dubstep, UK funky, jungle, house, acid house, techno, musiques afro-tribales. Bref, il pige dans une large part du spectre électro des deux dernières décennies, et plus encore.

Chris Liebing, scène Sapporo, 9 février

Pionnier et contributeur essentiel de la techno allemande, le quadragénaire Christopher Liebing est sans conteste l'une des têtes d'affiche d'Igloofest cette année. En plus de mener une carrière internationale de DJ et de réalisateur depuis 1990, il dirige les destinées de CLR, une étiquette importante (Tommy Four Seven, Monoloc, Speedy J), et occupe la fonction d'animateur de radio à qui l'on doit des centaines de podcasts technoïdes.