Le chanteur, guitariste et compositeur Paulo Ramos et sa complice Bïa feront vibrer les festivaliers aux rythmes de la bossa-nova et de la samba jeudi soir, le temps d'une soirée dédiée à leur pays d'origine, le Brésil.

«C'est une soirée qui va être inoubliable avec une belle section de percussions. Bïa et moi, on saute toujours sur l'occasion de monter ensemble sur scène. Ça va jouer des percussions, et ça va danser!», explique Paulo Ramos qui promet de nombreuses surprises aux spectateurs.

Le tandem d'origine brésilienne sera réuni pour la deuxième année consécutive au Festival international de percussions de Longueuil.

«Paulo et moi, on a pris l'habitude de se rencontrer souvent et de se faire des invitations réciproques. Ça devient une complicité que les gens redemandent, comme ça a été le cas avec les organisateurs du festival. On était à Montréal en lumière cet hiver et on se retrouve souvent pour le plaisir dans un petit bar de Montréal qui s'appelle Les Bobards. C'est un cadeau de la vie parce qu'on est très amis, on fait de la capoeira et de la danse ensemble. Et vous allez voir qu'on danse souvent ensemble sur scène et Paulo fera peut-être une petite démonstration de capoeira!» s'exclame Bïa.

Issu d'une famille de musiciens de São Paulo, le chanteur est surtout reconnu pour ses talents de guitariste, mais il a débuté plus jeune en jouant des percussions: du bendir (sorte de tambourin) et de la batterie.

«Les percussions font partie intégrante de la musique brésilienne, même dans les chansons les plus douces et mélodieuses. On le sent bien dans le spectacle de Paulo, il y a autant de la bossa-nova très douce que de gros arrangements de percussions où les gens ont envie de participer en tapant dans les mains en rythme», explique Bïa.

Paulo Ramos interprétera des titres de son dernier album, Bossamba, dont son duo avec la chanteuse intitulé Carnaval.

«J'ai invité Bïa à chanter sur une composition de mon frère, sur mon dernier disque. C'est un titre parfait pour un évènement en plein air comme celui-ci. On va aussi faire ensemble des tubes de bossa-nova et Bïa va chanter accompagnée par les percussionnistes qui auront l'occasion de vraiment s'exprimer», précise le chanteur.

Le peintre brésilien Flavio Freitas fera tout spécialement le voyage pour venir réaliser, en direct pendant le spectacle, une toile inspirée des couleurs de cette soirée dédiée à son pays.

«Voir un artiste visuel créer quelque chose inspiré par ce qui se passe autour de lui me donne presque les larmes aux yeux! Cette énergie créatrice qui circule des uns vers les autres, c'est formidable», ajoute la chanteuse qui est actuellement en période d'écriture d'un nouvel album.

À NE PAS MANQUER

Spectacle d'ouverture (13 juillet)


Normand Brathwaite et Mélissa Lavergne présentent une rétrospective des neuf dernières années du festival aux côtés de tous les porte-parole des éditions précédentes: Raôul Duguay, Alain Jean-Mary, Robert Dethier, Francesca Gagnon, Luc Boivin, Bïa, et Martin Deschamps.

Soirée cubaine (15 juillet)

Les artistes cubains et canadiens de The Cuban Martinez Show proposeront une fusion de funk, jazz, reggae et salsa, le tout avec une saveur cubaine.

Soirée guadeloupéenne (16 juillet)

La Guadeloupe sera à l'honneur avec le groupe de percussions traditionnelles Maskalé et le peintre Joël Nankin, originaire de l'île antillaise, dont les expositions voyagent entre les Caraïbes, les États-Unis, la France et l'Italie.

Soirée espagnole (17 juillet)

Une rencontre entre l'Espagne et le Québec initiée par l'artiste Rosanne Dion avec José Maya et José Galvez pour faire vibrer le public au rythme du flamenco. Le peintre espagnol Jorge Colomina y créera une fresque en direct.

Pour plus d'informations:

www.percussions.ca