Le festival international d'arts numériques Elektra a levé une partie du voile sur la programmation du 12e événement du genre, qui se tiendra du 4 au 8 mai prochain dans différents lieux de la métropole, principalement aux quartiers généraux de l'Usine C.
Le festival accueillera le duo suisse Cod.Act (André et Michel Décosterd), dont l'oeuvre Cycloïd-E, qui explore la sculpture du son en relation avec l'architecture, s'est mérité une distinction dans la catégorie «Arts sonores et Musiques digitales» aux derniers prix Ars Electronica. Aussi remarqué dans cette catégorie, le concepteur/créateur montréalais Louis-Philippe Demers proposera un «ballet robotisé» intitulé The Tiller Girls, mis en musique par Phillip Schulze.
Le collectif français 1024 viendra faire la démonstration de son savoir-faire en performances audiovisuelles avec le projet Euphorie, une « performance théâtrale «d'une quarantaine de minutes utilisant bandes sonore et vidéo et «outils low-tech».
Les artistes d'ici seront à l'honneur dans ce 12e festival, notamment grâce au Projet EVA (Étienne Grenier et Simon Larouche), performance multimédia ancrée dans le thème du jeu vidéo, ou encore le projet DareDroid de la Montréalaise Jane Tingley, créé en collaboration avec les Néerlandais Anouk Wipprecht et Marius Kintel.
Enfin, que serait Elektra sans une visite d'un des membres de Granular-Synthesis? Abonné à vie au festival, l'Autrichien Kurt Hentschläger revient présenter FEED, performance-choc audiovisuelle créée il y a six ans et qui devrait connaître une suite en bonne et due forme l'année prochaine. Notons qu'il ne s'agira pas de la seule présence de Hentschläger cette saison: l'artiste dévoilera en juin prochain MATTER, une «installation audiovisuelle générative» destinée à la SAT, à temps pour son inauguration officielle.
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Info: elektrafestival.ca