Tricot Machine. La prochaine étape. Grosse boîte   «Tout va tellement plus drette quand c'est un peu tout croche», chante Tricot Machine dans ce très beau deuxième album. Je suis encore tombé sous le charme des voix naturelles de Catherine Leduc et Mathieu Beaumont et de leur musique tantôt réjouissante, tantôt mélancolique, toujours touchante mais jamais banale.

Martin Léon. Les atomes. La Tribu

Un cadeau de fin d'année qui surpasse toutes les attentes pourtant élevées qu'on avait envers Martin Léon. Que dire de plus d'un album qui nous séduit dès la première écoute et dont on est convaincu qu'on lui découvrira encore des qualités dans quelques mois?

Benjamin Biolay. La superbe. Naïve

Faut être vachement inspiré pour maintenir l'intérêt tout au long d'un album double. Benjamin Biolay y parvient sans difficulté, nous entraînant dans cette suite musicale qui a des allures de film et dans laquelle il touche à tous les styles et nous réserve des surprises au détour. Brillant.

Robert Charlebois. Tout est bien. La Tribu

Ce premier album en neuf ans de Charlebois s'ouvre sur la très belle Battement de cils et se termine sur l'émouvante Ne pleure pas si tu m'aimes, deux chansons orchestrales. Entre les deux, le frisé chante l'amour sur tous les tons, dans tous les styles. Et on en redemande.

Karkwa. Les chemins de verre. Audiogram

Prix Polaris de l'album canadien, Félix de l'Album alternatif, Les chemins de verre est un disque indéfinissable qui ne ressemble qu'à Karkwa: à la fois simple et complexe, planant et heavy, folk et prog, spontané et recherché, universel et profondément québécois. Chapeau!