Avec Bonheur, es-tu là ? , Francine Ruel renoue avec son héroïne Olivia Lamoureux et sa chère maison jaune. L'auteure et comédienne clôt ainsi sa trilogie amorcée en 2005 avec Et si c'était ça, le bonheur ?

Il y a eu quatre ans entre le deuxième et le troisième volet de la trilogie. Pourquoi ?

J'ai éprouvé le besoin de m'éloigner des deux romans de la maison jaune. J'avais besoin d'un défi. Une fiction pure. Comme on le sait, la maison jaune est ma maison. Je me suis servie de mon déménagement à la campagne pour mettre sur pied l'histoire d'Olivia Lamoureux qui part vivre seule à la campagne et qui a maille à partir avec les travaux à effectuer et les ouvriers du coin.

À chacun de vos passages, vous êtes une des grandes vedettes du Salon du livre de Montréal. À quoi tient ce lien particulier qui vous unit à vos lecteurs ?

J'adore les salons du livre. Tout d'abord, pour aller faire ma collecte personnelle de lecture, retrouver un auteur que j'apprécie et faire de nouvelles découvertes, mais j'aime particulièrement rencontrer les lecteurs. Ils ont tant à dire sur leur rapport avec les personnages, l'histoire que j'ai écrite, les parallèles qu'ils font avec leur propre vie !

Vous avez des papillons dans le ventre à la veille du Salon? Y être représente quoi pour une auteure ?

Quand vous voyez devant vous un lecteur qui tient amoureusement votre dernier roman comme si c'était le bien le plus précieux, qui a également la patience de faire la file, qui est ravi de faire dédicacer son exemplaire, je ne peux qu'être heureuse de tout ça. Et puis j'ai besoin d'entendre ce qu'il a à dire. Je veux savoir s'il a ri, s'il a été ému, troublé, s'il s'est reconnu dans cette histoire.

Quel est votre meilleur souvenir de Salon? Le pire ?

Mes meilleurs souvenirs : le jour où une jeune fille est venue en pleurs me dire qu'elle était étonnée que j'aie écrit sa propre histoire. Et l'autre, c'est quand une femme d'un certain âge m'a déclaré qu'elle n'avait jamais lu avant de tomber sur mon premier roman et que depuis, elle n'a jamais cessé de lire. Le pire souvenir : une femme qui est venue me dire à quel point elle était enragée contre moi, qu'à la fin de la lecture de mon premier roman, elle avait garroché mon livre au bout de ses bras, en colère.... parce qu'elle n'avait plus rien d'autre à lire de moi !

Francine Ruel fera des séances de dédicace au stand de Libre Expression demain, samedi et dimanche.

Nos choix

Apprendre à vivre enfin

Une table ronde animée par Laurent Laplante sur ce que les livres peuvent nous apprendre, avec des invités de haut vol : Éric-Emmanuel Schmitt (La femme au miroir), Marina Lewycka (Des adhésifs dans le monde moderne), le lauréat du prix Robert-Cliche de cette année, Ryad Assani-Razak (La main d'Iman), et Mireille Baulu-MacWillie (Des millions d'âmes).

À 18h sur la Grande Place

Gilles Archambault reçoit Pierre Nepveu

Gaston Miron aura été l'une des vedettes littéraires de la rentrée grâce à Gaston Miron : La vie d'un homme, biographie écrite par Pierre Nepveu et publiée chez Boréal. L'auteur peut parler autant de l'oeuvre de notre poète national que de l'homme qui se cache derrière.

À 19h30 au Carrefour Desjardins