De nombreux téléspectateurs râleurs en avaient soupé des Jeux olympiques – et des colliers talismans de Marie-José Turcotte – et trépignaient d’enthousiasme à l’idée de retrouver, lundi soir, leurs bons vieux programmes à Radio-Canada.

Pas moi. J’aurais pris une semaine supplémentaire de Maxence Parrot, de Valérie Maltais, de Laurent Dubreuil, d’Isabelle Weidemann, de Charles Hamelin ou de Mikaël Kingsbury, qui nous ont fait vivre des moments épiques dans le confort de nos Elran.

Mais bon. À en juger par les cotes d’écoute mesurées en provenance de Pékin, la fièvre aux cinq anneaux n’a pas été forte, forte au Québec.

Le plus gros score olympique de Radio-Canada a été obtenu le vendredi 4 février à 19 h, alors que 787 000 personnes ont visionné la reprise de la cérémonie d’ouverture commentée par Céline Galipeau et Marie-José Turcotte.

PHOTO MARTIN CHAMBERLAND, ARCHIVES LA PRESSE

La reprise de la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques de Pékin sur les ondes de Radio-Canada a attiré 787 000 téléspectateurs.

En deuxième position, on retrouve le surf des neiges du samedi 5 février, que 633 000 mordus ont regardé à 21 h. Au troisième rang, l’épreuve de grand saut féminin en ski acrobatique a été vue par 627 000 téléphages le lundi 7 février à 22 h.

Le décalage horaire de 13 heures avec la Chine n’a pas aidé à fouetter l’ardeur des sportifs de salon. Les compétitions les plus captivantes se déroulaient très tard le soir, en pleine nuit ou aux aurores. À moins de s’appeler Jacques Fabi, Paul Arcand ou Patrick Masbourian, ce n’est pas super pratique.

Et c’est vraiment moins palpitant de suivre – en différé – une compétition dont on connaît déjà le résultat. Solution ? Quand la couverture olympique s’attardait sur une épreuve plus timide en sensations fortes, nous avons été nombreux à rattraper en ligne des performances de médailles pour nos athlètes.

L’action se passait alors sur la page Facebook de Radio-Canada, sur l’application mobile consacrée aux Jeux olympiques ou sur le site web du diffuseur public.

Les jeux de Pékin auront été ceux du numérique, une tendance bien implantée à PyeongChang il y a quatre ans.

Toujours dans les cotes d’écoute, les émissions québécoises ont refait le plein d’audience dimanche soir sans Super Bowl pour brouiller les cartes. Le gala de Star Académie à TVA est monté à 1 489 000 téléspectateurs tandis que Tout le monde en parle de Radio-Canada a franchi la barre du million avec ses 1 013 000 accros.

Sur Noovo, la double éviction de Big Brother Célébrités a été payante avec ses 697 000 mordus. Cet épisode de Big Brother, qui a été joué en accéléré par les colocataires de la maison-studio, a été l’un des meilleurs de la saison jusqu’à présent.

Podz sur Lupin

Les infos à propos de ce contrat prestigieux se précisent. Le réalisateur québécois Podz (19-2, Cardinal) planche actuellement sur la troisième saison de la télésérie française Lupin, un succès planétaire de la plateforme Netflix. Il se vissera derrière la caméra pour trois épisodes des aventures réinventées du gentleman cambrioleur créé par Maurice Leblanc en 1905.

PHOTO EMMANUEL GUIMIER, FOURNIE PAR NETFLIX/LA PRESSE CANADIENNE

La série Lupin met en vedette Omar Sy dans le rôle d’Assane Diop.

Le tournage du prochain chapitre de Lupin, avec le charismatique Omar Sy dans le rôle principal, a débuté le 18 novembre à Paris. Lorsque je l’ai joint pour confirmer la nouvelle à propos de Lupin 3, Podz a simplement répondu : « Pas de commentaires pour l’instant. »

Ce n’est pas la première fois que Podz – Daniel Grou de son vrai nom – travaille sur des séries vues partout dans le monde. Il a réalisé dix épisodes de la série Vikings et il a bossé l’automne dernier sur deux épisodes de la minisérie Three Pines d’Amazon, qui dérive de l’œuvre de la romancière Louise Penny. Alfred Molina y jouera l’inspecteur-chef Armand Gamache de la Sûreté du Québec.

Questions sur Aller simple

À lire vos réactions enflammées, on sent que vous avez adoré l’excellente minisérie Aller simple de Noovo. Une question est cependant revenue plusieurs fois dans ma boîte de courriels : pourquoi plusieurs éléments du mobilier étaient fixés au plancher du chalet ? L’explication n’a pas été donnée dans l’épisode final relayé mercredi dernier.

D’instinct, j’ai pensé qu’en figeant ainsi les gros meubles, le professeur Denis Théberge (Luc Picard) s’assurait de pouvoir bien filmer les confessions de ses sujets d’étude à l’aide des caméras cachées.

PHOTO YAN TURCOTTE, FOURNIE PAR NOOVO

Luc Picard incarne le professeur Denis Théberge dans Aller simple.

Le coauteur d’Aller simple, Bernard Dansereau, confirme cette théorie : les meubles ont été vissés au plancher du chalet pour assurer de meilleurs angles de caméra au prof Théberge dans le montage de ses capsules « méchant trou de cul ».

Autre interrogation de lecteurs : qu’a dit précisément Denis Théberge à la sergente-détective Justine Michaud (Anick Lemay) dans la toute dernière scène ? Après lui avoir expliqué que des producteurs américains fabriquaient une docusérie sur son histoire, le prof Théberge a dit à la policière : « J’aimerais ça que vous soyez dans ma série. »

Les épisodes d’Aller simple ne restent que 30 jours sur le site web de Noovo après leur diffusion. Les six heures sont toutefois sur la plateforme Crave, pour ceux qui les ont ratées.