Allez, une « clape » pour Inès et Stevens. Clap ! Leur parcours amoureux ultra-mignon a fait fondre les téléspectateurs d’Occupation double dans l’Ouest. Même les candidats exclus les ont plébiscités à 100 %, un pourcentage que les célibataires de l’émission répètent ad nauseam depuis 11 semaines. Plus. Capable.

Vraiment, ç’aurait été scandaleux qu’Inès, 28 ans, et Stevens, 26 ans, ne remportent pas la cagnotte de 600 000 $, qui comprend un loft refuge à Eastman, dans les Cantons-de-l’Est. On aurait juré qu’ils jouaient dans une comédie romantique hollywoodienne. Ils sont adorables.

Après la victoire de Noémie et Vincent l’an dernier, qui vivent maintenant ensemble, ce qui relève du miracle dans ce type de téléréalité, Occupation double a de nouveau couronné un couple heureux, gentil et uni.

Le Québec raffole de ces belles histoires d’amour. L’étudiante en marketing de Terrebonne et l’athlète professionnel (spécialité : saut en longueur) de Montréal en ont vécu une fort jolie sous nos yeux.

Du côté obscur d’OD, l’effritement de la relation entre Audrey et Frédérick n’a pas été si surprenant. Nous, fans de Lady Pagaille, connaissions déjà la personnalité cassante et bitch d’Audrey, 31 ans, représentante de produits de beauté de Montréal. Mais pas Fred, 24 ans, qui a découvert cet aspect désagréable en République dominicaine devant un Jay Du Temple affublé d’un kit de toréador fleuri. Mettons que ça lui a refroidi le coup de soleil (et le coup de foudre). Il y avait de la tension, attention, sur le catamaran.

Et Audrey a perdu énormément de points en menaçant de sacrer son camp la semaine passée et en boudant quand le couple Robin-Marilou, qui a gagné les deux ODéfis, a été propulsé en finale.

PHOTO TIRÉE DE LA PAGE FACEBOOK D’OCCUPATION DOUBLE

Audrey et Frédérick

Audrey, Audrey, ma belle. OD est un jeu et il faut en accepter les règles, mon amour, serait-on tenté de lui dire en empruntant son ton faussement compatissant.

C’est dommage, carosse de carosse, pour l’entrepreneur Fred, car il a été un solide joueur cet automne. Le public l’adorait (il a remporté le prix coup de cœur) et ses colocataires aussi. La rumeur galope voulant que Fred et Audrey aient rompu depuis leur escapade à Punta Cana.

Robin, charpentier-menuisier de 25 ans, et Marilou, mannequin de 22 ans, partaient avec deux longueurs de retard sur leurs rivaux. Dans chacun des épisodes, quelqu’un remettait en question l’authenticité de leurs sentiments. Ces piques à répétition usent le moral. Se justifier autant, devant tant de repas Cook It, c’est lassant.

Heureusement, le couple le plus ennuyeux de 2021 (Luca et Amélie) a été sorti avant la finale. Ces deux-là ont été plates comme un party sans Shaker. Ils ont créé plus de malaises en deux mois que Martin Matte en quatre saisons à TVA.

Pour ceux qui se posent la question, le tatouage de carte postale sur le torse de Luca représente une plage de la Floride, l’État américain où il est né et où son père vit encore.

Cette édition d’OD fut celle où les participants ont répété le plus de fois qu’ils s’aimaient donc, qu’ils ne se lâcheraient jamais, au grand jamais, et qu’ils étaient des « bros » pour la vie. Ce fut l’édition où le départ le plus prévisible se vivait comme l’annonce d’une mort atroce dans la maison des gars.

Ce fut également la saison des deux aventures en parallèle, du poulet dans le grille-pain et de l’agente secrète inutile. La multiplication des twists a cependant eu un effet non prévu : au lieu de diviser les concurrents et de créer de la chicane, les revirements les ont plutôt rapprochés. Comme si les joueurs s’étaient ligués pour affronter la production.

À la tête de cette immense machine, Jay Du Temple ne cesse de s’améliorer. En direct dimanche soir, l’animateur a piloté sa meilleure soirée d’élection en cinq ans. Il a été drôle, agile et en contrôle de son plateau. Pas étonnant que Noovo l’ait réembauché pour une autre saison en 2022.

Les Inséparables s’envolent avec le trophée

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Wilfred LeBouthillier et Marie-Élaine Thibert se cachaient dans le costume des deux Inséparables.

En simultané à TVA, le populaire concours Chanteurs masqués a aussi récompensé ses gagnants, soit Marie-Élaine Thibert et Wilfred LeBouthillier, qui se cachaient dans le costume des deux Inséparables. Seul Stéphane Rousseau a eu le flair de les reconnaître.

L’indice des Bahamas dans la capsule des Inséparables nous a tous joué un mauvais tour. Oui, il faisait référence à Corey Hart, mais parce que le chanteur montréalais a collaboré au premier disque de Wilfred LeBouthillier.

Honnêtement, pour des Inséparables, ils n’ont pratiquement jamais chanté ensemble. Mais bon. Soyons bon joueur. Wilfred et Marie-Élaine ont été excellents sur Someone Like You d’Adele.

Le Harfang des noces, qui a refait le numéro I Will Follow Him du film Rock’n nonne, n’était ni Luce Dufault, ni Lulu Hughes, ni Marie Denise Pelletier, mais bien Johanne Blouin.

Quant à la Dinde noire, qui a interprété Mes blues passent pu dans porte d’Offenbach, il s’agissait de Jason Roy-Léveillée. Trois des juges-enquêteurs l’avaient deviné. C’était le plus évident des trois finalistes de dimanche soir.

Ça ne doit pas être évident de concocter les capsules indices pour chacune des mascottes. Trop en révéler tue le plaisir de la devinette. Et ne pas en donner assez cause de la frustration chez les téléspectateurs.

Chanteurs masqués a été une très bonne émission de variétés, pour toute la famille. Les styles des cinq juges-enquêteurs se complétaient parfaitement. Qu’attend donc TVA pour reconduire cette émission hyper populaire pour une deuxième saison ?