L'acteur français Gérard Depardieu, qui a récemment obtenu la nationalité russe, va demander un passeport algérien pour en avoir sept, a-t-il déclaré à l'hebdomadaire Journal du Dimanche dans lequel il prend par ailleurs la défense des militantes féministes Femen.

«J'ai sept passeports de plusieurs pays que j'aime, enfin j'aimerai en avoir sept», a-t-il dit, ajoutant «je vais d'ailleurs demander celui de l'Algérie et d'autres encore».

«Ça m'évitera de demander des visas», souligne la vedette réputée pour ses excès en tous genres qui s'affirme comme «citoyen du monde».

Soulignant que le président Vladimir Poutine «a fait beaucoup de choses pour la culture», Depardieu a éludé la question des deux Pussy Riot, incarcérées en Russie, préférant répondre sur les Femen emprisonnées en Tunisie, affirmant «qu'elles ne vont pas rester en prison. Il y a des avocats, ça va s'arranger».

«Ce sont des féministes courageuses qui assument leurs actes. Elles se sont mises à poil. Il y a eu des condamnations, mais elles n'ont tué personne», a dit l'acteur.

Il revendique par ailleurs le «droit aux excès». «Je crois que je corresponds à une image que les Français aiment, celle de quelqu'un de rebelle, qui bouscule les choses, qui est parfois ivre. C'est un peu cet esprit hooligan qui plaît à Poutine», a-t-il assuré.

Il a affirmé être «surtout un homme qui n'a pas vieilli et qui a la tête sur les épaules. Ivre parfois, mais mon ivresse fait partie de ma démesure».

Jugé en mai dernier, en son absence, pour conduite de son scooter en état d'ivresse, l'acteur connaîtra le 21 juin la décision du Tribunal correctionnel de Paris. Le Parquet a requis contre Depardieu 4000 euros (5428 $) d'amende et une suspension de permis de dix mois. La vedette est également passible d'une peine théorique pouvant aller jusqu'à deux ans de prison pour avoir été contrôlé avec une alcoolémie de 1,8 g par litre de sang (le taux autorisé en France est de 0,5 g).