Menu alléchant en ce début d’année à la galerie Bradley Ertaskiran avec des expositions de premier choix. D’abord Landscapes, Colour and a Portrait, du toujours fascinant Kim Dorland, qui nous propulse dans des univers verdoyants et magiques. Et puis Pelures, une expo à deux du jeune espoir montréalais Berirouche Feddal associé à Florence Yee, artiste queer d’origine cantonaise déjà très en vogue en Ontario. Ces trois expositions sont présentées jusqu’au 26 février.

PHOTO FOURNIE PAR BRADLEY ERTASKIRAN
Œuvre de Kim Dorland à la galerie Bradley Ertaskiran
Même frénésie à la galerie Hugues Charbonneau avec l’expo collective Radar, présentée du 2 février au 12 mars. Avec quatre artistes sélectionnés par le galeriste, soit Allie Gator, Nathan Eugene Carson, Clovis-Alexandre Desvarieux et Ifeoma Anyaeji. « C’est une manière de contribuer à l’élan de ces artistes en début de carrière, dit-il. Et surtout un cadeau que je me fais, en me permettant d’observer de près quatre pratiques artistiques des plus fascinantes. »
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PHOTO FOURNIE PAR LA GALERIE HUGUES CHARBONNEAU
Eze fuo eze anochie, Ifeoma Anyaeji, sacs de plastique récupérés, 161 x 500 x 24 cm
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PHOTO FOURNIE PAR LA GALERIE HUGUES CHARBONNEAU
The Seer, 2020, Nathan Eugene Carson, techniques mixtes sur papier, 46 x 30,5 cm
Ginette Legaré, Matthieu Vanier, David Umemoto et Oli Sorenson lancent la saison chez Art mûr. Avec des pratiques variées. Sculpture, peinture et réalité virtuelle. À l’affiche jusqu’au 26 février. La galerie Pierre-François Ouellette Art contemporain propose de son côté, jusqu’au 19 février, Baroque, un projet de recherche sur la lumière de Jackson Slattery, réalisé en partenariat avec le lieu d’art Parc Offsite. Parallèlement, la galerie expose une série photographique de Zinna Naqvi. Et du 9 au 29 mars, elle accueillera Art Matters, le Festival des arts visuels du premier cycle de l’Université Concordia.
Jusqu’au 12 février, Simon Blais montre des estampes de Sean Scully. Parallèlement, l’exposition Orange, faite d’artistes représentés par la galerie, s’articule autour d’un immense tableau (5 m x 1,8 m) du peintre français Olivier Debré (1920-1999). Du 19 février au 26 mars, le galeriste rendra hommage à la regrettée Rita Letendre, décédée en novembre. Avec des œuvres des années 1960 à 2010, sur papier et sur toile. Une visite qui s’annonce émouvante et gratifiante.

PHOTO FOURNIE PAR LA GALERIE
Sans titre, Rita Letendre, acrylique sur toile, 152,5 x 180,25 cm
Après Hannah Epstein, Sarah Anne Johnson et Nico Williams, la galerie Blouin Division exposera les travaux de Matthew Feyld, Daniel Langevin et Francine Savard dès samedi, et ce, jusqu’au 19 mars.
Laroche/Joncas a la bonne idée de monter La solitude des fantômes, un solo du peintre Christian Messier présenté jusqu’au 26 février. Une série de tableaux s’inspirant de l’expérience de retrait que vivent parfois les introvertis face à autrui. « Les œuvres ne parlent pas explicitement de ce sujet, mais je me suis inspiré de la difficulté à entrer dans le flot des interactions sociales afin de placer le spectateur dans une posture similaire face à l’étrangeté des scènes jouées par les personnages des tableaux », dit l’artiste.

PHOTO FOURNIE PAR L’ARTISTE
La solitude des fantômes, 2020-2021, Christian Messier, huile sur panneau de bois, 60 x 48 po
Chez Robertson Arès, après l’expo Just Semantics : Group Show, en cours jusqu’au 11 février, la galerie accueillera un solo de Derrick Velasquez du 18 mars au 8 avril, puis un retour heureux de l’artiste-graveur François Vincent, avec Terre promise, du 15 avril au 6 mai. À ne pas manquer !
Chez Occurrence, deux solos sont à l’affiche jusqu’au 19 février. Les objets de verre et de plâtre aux formes organiques d’Alexia Laferté Coutu. Et une vidéo d’animation sur les tourments d’un ouvrier agricole, par Michel Boulanger. De son côté, la galerie de l’UQAM prévoit ouvrir le 11 février son expo collective DataffectS sur les enjeux des télécommunications, avec Cécile Babiole, LAb[au], Julie Morel, Rodolfo Peraza, Robert Saucier, Véronique Savard, Dominique Sirois et Mathieu Zurstrassen.
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PHOTO FOURNIE PAR LA GALERIE OCCURRENCE
Capture vidéo de l’œuvre d’animation Dans ces rangs de lignes pressées, de Michel Boulanger
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PHOTO MARION PAQUETTE, FOURNIE PAR OCCURRENCE
Intervention au Sanatorium Prévost, 2021, Alexia Laferté Coutu
Les galeristes Roger Bellemare et Christian Lambert exposent, jusqu’au 26 février, les tableaux exploratoires de Paul Hardy. La galerie Nicolas Robert propose deux solos à partir de samedi et jusqu’au 5 mars. D’abord, une sélection d’œuvres de Louis Bouvier créées avec une multitude de techniques et de médiums : pierre, bronze, moulage, bois, plâtre, taille directe, aquarelle ou encore plomb. Et parallèlement, Caroline Cloutier présente Fragments dans l’espace Projets de la galerie.
L’Atelier-galerie Piroir a, jusqu’au 5 février, un de ses murs recouvert des Souvenirs consignés de l’artiste Hélène Latulippe, des petits blocs de bois sur lesquels sont marouflées des linogravures imprimées sur divers papiers. Ensuite, 25 membres de l’association professionnelle d’artistes graveurs Xylon Québec présenteront leurs créations dans le cadre d’un projet commun, du 8 février au 12 mars. À noter aussi que Katia Grubisic et Ed Pien y lanceront un livre d’artiste le 16 avril.

PHOTO ROBERT SKINNER, LA PRESSE
Hélène Latulippe devant ses œuvres sculpturales du corpus Souvenirs consignés
Enfin, la galerie McClure de Westmount présente l’expo Emporter tissu et terre, de Chantal Khoury. Vivant à Toronto, l’artiste d’origine libanaise réimagine des éléments de son héritage familial apportés au Canada par l’entremise de son immigration. Avec des peintures d’objets fonctionnels tels que bols, cruches et tissus.
Québec
À Québec, la galerie Alexandre Motulsky-Falardeau a eu la bonne idée d’accrocher pas moins de 33 œuvres du peintre montréalais Claude Tousignant. Des lithographies et des peintures réalisées entre 1972 et 2017. À voir sans retenue jusqu’au 27 février !

PHOTO FOURNIE PAR LA GALERIE ALEXANDRE MOTULSKY-FALARDEAU
Vue de l’exposition Claude Tousignant : un certain choix
La galerie 3 propose jusqu’au 13 février des toiles récentes de Thierry Arcand-Bossé, peintre figuratif assez fascinant qui s’inspire du cinéma, de l’internet et de ses expériences de vie. Parallèlement, la galerie du 247, rue Saint-Vallier Est montre des créations de Julien Boily, Dan Brault, Lindsay Montgomery, Clara Cousineau, Anne-Marie Groulx et Samuel St-Aubin.

PHOTO STÉPHANE BOURGEOIS, FOURNIE PAR GALERIE.A
Les miracles, 2021, Josée Landry Sirois, papier, encre, crayon de plomb, aquarelle et crayon de couleur, 88,9 x 91,4 cm
D’une pierre deux coups, profitez-en pour vous rendre à la Galerie.a qui va mettre à l’honneur, de janvier à juin, les pratiques de Josée Landry Sirois, Isabelle Demers, Carlos Ste-Marie, François Mathieu et Florence Le Blanc. Ceci, dans le cadre de sa première saison dans ses nouveaux locaux du 261, rue Saint-Vallier Est. Ça débutera par Voir plus loin que ce qui est ici, de Josée Landry Sirois, du 10 février au 6 mars. Bonnes visites !