Si le confinement de ce début d’année et le couvre-feu s’avèrent efficaces, voici les expositions que les musées et fondations d’art prévoient pour cet hiver et ce printemps. Des déploiements qui nous feraient le plus grand bien…

Musée national des beaux-arts du Québec

Turner, Manasie Akpaliapik et Picasso
  • La route du St-Gothard entre Amsteg et Wassen, en regardant vers la vallée de la Reuss, vers 1814-1815, Joseph Mallord William Turner, gouache, mine de plomb et aquarelle sur papier, 67,5 cm x 101 cm. © Tate, Londres 2017

    PHOTO TATE, FOURNIE PAR LE MNBAQ

    La route du St-Gothard entre Amsteg et Wassen, en regardant vers la vallée de la Reuss, vers 1814-1815, Joseph Mallord William Turner, gouache, mine de plomb et aquarelle sur papier, 67,5 cm x 101 cm. © Tate, Londres 2017

  • Pêcheurs en mer, exposé en 1796, Joseph Mallord William Turner, huile sur toile, 91,4 CM x 122,2 cm. © Tate, Londres 2017.

    PHOTO ROD TIDNAM AND MATT GREENWOOD, PHOTO© TATE, FOURNIE PAR LE MNBAQ

    Pêcheurs en mer, exposé en 1796, Joseph Mallord William Turner, huile sur toile, 91,4 CM x 122,2 cm. © Tate, Londres 2017.

  • La peur de perdre sa culture, vers 2000, Manasie Akpaliapik, os de baleine, bois de caribou, pierre blanche et pyrophyllite noire, 68 cm x 78 cm x 20 cm. Collection du MNBAQ. Dépôt en promesse de don de Raymond Brousseau.

    PHOTO IDRA LABRIE, FOURNIE PAR LE MNBAQ

    La peur de perdre sa culture, vers 2000, Manasie Akpaliapik, os de baleine, bois de caribou, pierre blanche et pyrophyllite noire, 68 cm x 78 cm x 20 cm. Collection du MNBAQ. Dépôt en promesse de don de Raymond Brousseau.

  • Un jeune homme exposant fièrement le fait que ses connaissances proviennent des aînés et de ses ancêtres, 1997, Manasie Akpaliapik, albâtre, os de baleine, bois de caribou, pierre blanche et pyrophyllite noire, 62 cm x 28 cm x 49 cm. Collection du MNBAQ.

    PHOTO IDRA LABRIE, FOURNIE PAR LE MNBAQ

    Un jeune homme exposant fièrement le fait que ses connaissances proviennent des aînés et de ses ancêtres, 1997, Manasie Akpaliapik, albâtre, os de baleine, bois de caribou, pierre blanche et pyrophyllite noire, 62 cm x 28 cm x 49 cm. Collection du MNBAQ.

  • Portrait de Dora Maar, 1937, Pablo Picasso, Huile sur toile, 55,3 cm x 46,3 cm. Collection musée national Picasso-Paris. © Succession Picasso-SOCAN.

    PHOTO MATHIEU RABEAU, RMN-GRAND PALAIS (MUSÉE NATIONAL PICASSO-PARIS), FOURNIE PAR LE MNBAQ

    Portrait de Dora Maar, 1937, Pablo Picasso, Huile sur toile, 55,3 cm x 46,3 cm. Collection musée national Picasso-Paris. © Succession Picasso-SOCAN.

  • L’acrobate, 1930, Pablo Picasso, huile sur toile, 162 cm x 130 cm, musée national Picasso-Paris. © Succession Picasso – SOCAN (2021)

    PHOTO ADRIEN DIDIERJEAN, RMN-GRAND PALAIS (MUSÉE NATIONAL PICASSO-PARIS), FOURNIE PAR LE MNBAQ

    L’acrobate, 1930, Pablo Picasso, huile sur toile, 162 cm x 130 cm, musée national Picasso-Paris. © Succession Picasso – SOCAN (2021)

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La prestigieuse exposition Turner et le sublime devait débuter le 15 octobre et finir le 3 janvier, la Tate de Londres a accepté une prolongation du déploiement de 77 œuvres de l’aquarelliste et graveur anglais William Turner jusqu’au 2 mai. Il ne reste plus qu’à ouvrir les portes du musée des plaines d’Abraham ! L’autre grande expo du musée, Picasso. Figures, débutera le 10 juin. Avec 45 peintures consacrées au corps humain, qui proviennent du musée national Picasso-Paris. Une autre expo est programmée : Manasie Akpaliapik. Univers inuit, une cinquantaine de sculptures de cet artiste surdoué du Nunavut, dès le 17 juin.

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Musée des beaux-arts du Canada

PHOTO FOURNIE PAR LE MBAC

Héroïne de l’Ancien Testament, 1632-1633, Rembrandt van Rijn, huile sur toile, 109,2 x 94,4 cm. Collection Musée des beaux-arts du Canada, Ottawa.

À Ottawa, le Musée des beaux-arts du Canada a dû reporter Le Canada et l’impressionnisme. Nouveaux horizons à 2022. L’exposition Rembrandt à Amsterdam. Créativité et concurrence amorcera donc la saison le 14 mai. Pour patienter, le MBAC installera, le mois prochain, sur sa façade extérieure, une photographie monumentale de Geneviève Cadieux, Barcelone, que l’artiste a repensée pour le musée.

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Musée d’art contemporain de Montréal

PHOTO FOURNIE PAR LE MAC

Jalousie, 2018, Kapwani Kiwanga, acier, verre trempé et miroir sans tain, 2,20 m x 3,20 m x 1 m. Collection Musée d’art contemporain de Montréal. Avec l’aimable permission de la galerie Jérôme Poggi.

Dès sa réouverture, le MAC rouvrira l'expo La machine qui enseignait des airs aux oiseaux et présentera Des horizons d’attente, des œuvres qu'il a acquises récemment, de 21 artistes dont Skawennati, Andrea Szilasi, Kapwani Kiwanga, Caroline Monnet, Marie-Michelle Deschamps, Luce Meunier, Hannah Claus ou Nicolas Grenier. En parallèle, on aura accès à l’installation vidéo Vertigo Sea de l’artiste londonien John Akomfrah. Une œuvre qui interroge nos responsabilités citoyennes. Une exposition virtuelle découlant de l’expo Leonard Cohen : une brèche en toute chose, à l’affiche en 2017, sera aussi présentée cet hiver. Avec des œuvres de la collection du MAC qui tissent des liens avec Cohen.

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Musée de la civilisation

Effets spéciaux et artefacts mayas
  • Vue de l’exposition Effets spéciaux qui ouvrira au Musée de la civilisation, à Québec, dès la réouverture des musées, possiblement en février.

    PHOTO FOURNIE PAR LE MCQ

    Vue de l’exposition Effets spéciaux qui ouvrira au Musée de la civilisation, à Québec, dès la réouverture des musées, possiblement en février.

  • Vue de l’exposition Effets spéciaux qui ouvrira au Musée de la civilisation, à Québec, dès la réouverture des musées.

    PHOTO FOURNIE PAR LE MCQ

    Vue de l’exposition Effets spéciaux qui ouvrira au Musée de la civilisation, à Québec, dès la réouverture des musées.

  • Vue de l’exposition Effets spéciaux qui ouvrira au Musée de la civilisation, à Québec, dès la réouverture des musées.

    PHOTO FOURNIE PAR LE MCQ

    Vue de l’exposition Effets spéciaux qui ouvrira au Musée de la civilisation, à Québec, dès la réouverture des musées.

  • Sculpture d’un homme jaguar, 250-600 apr. J.-C., pierre, Fundación La Ruta Maya, Guatemala.

    PHOTO FOURNIE PAR LE MCQ

    Sculpture d’un homme jaguar, 250-600 apr. J.-C., pierre, Fundación La Ruta Maya, Guatemala.

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Totalement interactive, la prochaine expo du Musée de la civilisation (MCQ), à Québec, s’appelle Effets spéciaux. On y traite de l’évolution des techniques d’effets spéciaux au cinéma depuis le réalisateur français Georges Méliès (1861-1938) jusqu’à aujourd’hui. Les visiteurs pourront expérimenter des techniques, préparer leur propre scène et repartir avec un montage numérique de leur film.

PHOTO FOURNIE PAR LE MCQ

Vue de l’exposition Maya, qui doit, si tout va bien, ouvrir du 13 mai au 3 octobre au Musée de la Civilisation, à Québec.

Si tout va bien, du 13 mai au 3 octobre, le MCQ inaugurera une expo sur les Mayas, avec plus de 300 objets inédits datant de 200 à 900 apr. J.-C. provenant du Guatemala. Dès le 17 juin, le musée surprendra avec une exposition étonnante, Ô Merde !, sur le caca ! « Le caca est un enjeu d’hygiène planétaire, une source d’énergie écologique, un espoir de guérison et la ressource inépuisable la plus sous-estimée du monde, dit Stéphan La Roche, PDG du MCQ. Avec humour, mais en mettant à contribution la science, on parlera dans Ô Merde autant de l’intestin et du microbiote que des enjeux écologiques mondiaux actuels. »

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Musée McCord

PHOTO EDOUARD PLANTE-FRÉCHETTE, LA PRESSE

Les caricatures de Serge Chapleau exposées au musée McCord sont accessibles par des visites payantes de 45 minutes sur Zoom.

On peut visiter des expos du McCord de manière virtuelle par l’intermédiaire de visites guidées payantes. Christian Dior est accessible les dimanches, à 11 h 30, sauf le dernier dimanche du mois, et les jeudis à 12 h. Chapleau – Profession : caricaturiste est proposée un dimanche par mois à 10 h et Porter son identité – La collection Premiers Peuples, un dimanche par mois à 10 h.

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Musée des beaux-arts de Montréal

PHOTO DENIS FARLEY, FOURNIE PAR LE MBAM

Vue de l’exposition Survivance, de Manuel Mathieu, à ne pas manquer au Musée des beaux-arts de Montréal, dès qu’il rouvrira…

Actuellement accessible seulement de façon virtuelle, l’expo Riopelle : à la rencontre des territoires nordiques et des cultures autochtones sera le grand rendez-vous du Musée des beaux-arts de Montréal à sa réouverture. Le musée proposera aussi GRAFIK ! Cinq siècles d’arts graphiques allemands et autrichiens, Yehouda Chaki : Mi Makir. À la recherche des disparus, Manuel Mathieu : Survivance et Écologies : ode à notre planète. Au printemps, il devrait vernir les expos de Caroline Monnet (ninga mìnèh) et de Yan Pocreau (Les impermanents), signées par la commissaire Sylvie Lacerte, tout comme celle de Manuel Mathieu.

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Pointe-à-Callière

GRAPHISME DOMINIQUE BOUDRIAS, FOURNIE PAR POINTE-À-CALLIÈRE

Illustration pour l’exposition Train, transporteur de rêves, réalisée par la designer graphique du musée de Pointe-à-Callière, Dominique Boudrias

À Pointe-à-Callière, dès sa réouverture, le musée présentera, à la Maison-des-Marins, Train, transporteur de rêves, et ce jusqu’au 5 avril. À partir du 24 février, il y aura Montréal à l’italienne, puis, à partir du 26 mars, Place au cirque !. En attendant, on peut consulter ses initiatives numériques sur le site du musée.

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Musée d’art de Joliette

PHOTO PAUL LITHERLAND, FOURNIE PAR LE MAJ

Vue de l’exposition Somebody Nobody Was (Quelqu’un que personne n’était…), de Joseph Tisiga

D’ici juin, le Musée d’art de Joliette a cinq expositions au programme : Regards en dialogue : Hébert, Laliberté, Suzor-Coté et Fleming. La collection A. K. Prakash de sculptures historiques, un don au Musée d’art de Joliette, Quelqu’un que personne n’était…, de Joseph Tisiga, Mackwisiwin (une oeuvre murale d’Eruoma Awashish à la mémoire de Joyce Echaquan), l’expo prolongée de Philippe Allard et une expo des artistes DaveandJenn.

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Phi

PHOTO FOURNIE PAR PHI

Issu du feu, 2018, Lee Bae, charbon de bois et élastiques, 130 cm x 90 cm x 90 cm. Avec l’aimable permission de l’artiste et de la galerie Perrotin.

Si tout se passe bien, la Fondation Phi ouvrira l’exposition UNION du Parisien d’origine sud-coréenne Lee Bae, le 24 février. Une expo raffinée de dessins, peintures et sculptures d’un artiste qui crée avec des petits bouts de charbon. À la mi-mars, le Centre Phi est censé présenter l’expérience de réalité virtuelle CARNE y ARENA, d’Alejandro Iñárritu à l’Arsenal. Et dès que Phi rouvrira, il présentera Lignes parallèles, une transposition physique des résidences artistiques virtuelles lancées au printemps dernier.

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Fondation Grantham

  • La grande appropriation, 2020-en cours, Richard Ibghy et Marilou Lemmens, installation avec bambou, gels de couleur, fil, papier et encre. Fondation Grantham pour l’art et l’environnement.

    PHOTO H & S, FOURNIE PAR LA FONDATION GRANTHAM

    La grande appropriation, 2020-en cours, Richard Ibghy et Marilou Lemmens, installation avec bambou, gels de couleur, fil, papier et encre. Fondation Grantham pour l’art et l’environnement.

  • L’affaire Louis Robert, 2020, Richard Ibghy et Marilou Lemmens, bois, encre, présentoir vitré sur deux faces avec verre sans reflet. Fondation Grantham pour l’art et l’environnement.

    PHOTO H & S, FOURNIE PAR LA FONDATION GRANTHA

    L’affaire Louis Robert, 2020, Richard Ibghy et Marilou Lemmens, bois, encre, présentoir vitré sur deux faces avec verre sans reflet. Fondation Grantham pour l’art et l’environnement.

  • Kettle River Recreation Area, 2018, Andreas Rutkauskas, impression jet d’encre sur papier baryté, 40 po x 50 po. Le feu date de 2015.

    PHOTO ANDREAS RUTKAUSKAS, FOURNIE PAR LA FONDATION GRANTHAM

    Kettle River Recreation Area, 2018, Andreas Rutkauskas, impression jet d’encre sur papier baryté, 40 po x 50 po. Le feu date de 2015.

  • Mount Christie Wildfire, 2020, Andreas Rutkauskas, impression jet d’encre sur vinyle autocollant, 56 po x 70 po

    PHOTO ANDREAS RUTKAUSKAS, FOURNIE PAR LA FONDATION GRANTHAM

    Mount Christie Wildfire, 2020, Andreas Rutkauskas, impression jet d’encre sur vinyle autocollant, 56 po x 70 po

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La Fondation Grantham pour l’art et l’environnement a hâte de rouvrir l’exposition de Richard Ibghy et Marilou Lemmens, Querelle entre deux puces pour savoir à qui appartient le chien sur lequel elles vivent, sur la propriété et le territoire. Du 17 avril au 27 juin, les fondateurs Bernard Landriault et Michel Paradis exposeront Refuge : après l’incendie, du photographe de Kelowna Andreas Rutkauskas, récemment en résidence à la fondation.

> Consultez le site web de la Fondation Grantham