Pour la septième fois, des personnalités publiques offrent leur autoportrait pour la campagne de financement annuelle du Centre d’apprentissage parallèle de Montréal, baptisée Moi m’aime.

Une centaine d’œuvres par autant de participants seront donc vendues aux enchères, en ligne seulement cette année, dès ce mardi soir jusqu’au 18 mai.

Voici quelques-unes des toiles soumises, avec le commentaire de leur auteur.

  • Sylvain Coulombe, artiste-peintre. « Ce regard représente, pour moi, tout l’apprentissage de vivre selon les hauts et les bas d’une insécurité qui nous habite, nous, qui faisons face aux instabilités émotives de ceux que l’on aime et de nous-même. Et sur ma route, l’art m’a permis d’y survivre. »

    ŒUVRE FOURNIE PAR LE CENTRE D’APPRENTISSAGE PARALLÈLE DE MONTRÉAL

    Sylvain Coulombe, artiste-peintre. « Ce regard représente, pour moi, tout l’apprentissage de vivre selon les hauts et les bas d’une insécurité qui nous habite, nous, qui faisons face aux instabilités émotives de ceux que l’on aime et de nous-même. Et sur ma route, l’art m’a permis d’y survivre. »

  • Caroline Monnet, cinéaste et artiste multidisciplinaire. « Demi-Monde parle d’un monde distinct — qui est souvent une partie isolée d’un monde plus vaste. Le visage séparé en deux représente les frontières où deux cultures et réalités s’entrelacent. C’est une invitation à réfléchir aux possibilités infinies des univers qui nous habitent. »

    ŒUVRE FOURNIE PAR LE CENTRE D’APPRENTISSAGE PARALLÈLE DE MONTRÉAL

    Caroline Monnet, cinéaste et artiste multidisciplinaire. « Demi-Monde parle d’un monde distinct — qui est souvent une partie isolée d’un monde plus vaste. Le visage séparé en deux représente les frontières où deux cultures et réalités s’entrelacent. C’est une invitation à réfléchir aux possibilités infinies des univers qui nous habitent. »

  • Louise Forestier, chanteuse et comédienne. « Quand je fais mon autoportrait, je demande à mon cerveau d’archiver les images qui me viennent spontanément. Je ne force rien, je ramasse des photos, des objets, des citations, des couleurs. J’aime les collages, toute ma vie est, et sera, un collage et un recollage d’émotions, de réflexions, de trouvailles, et d’oublis ! »

    ŒUVRE FOURNIE PAR LE CENTRE D’APPRENTISSAGE PARALLÈLE DE MONTRÉAL

    Louise Forestier, chanteuse et comédienne. « Quand je fais mon autoportrait, je demande à mon cerveau d’archiver les images qui me viennent spontanément. Je ne force rien, je ramasse des photos, des objets, des citations, des couleurs. J’aime les collages, toute ma vie est, et sera, un collage et un recollage d’émotions, de réflexions, de trouvailles, et d’oublis ! »

  • Carole Morin, artiste-peintre. « Avant que ma main ne danse sur la toile, je dirige mon regard vers l’intérieur. D’où cet œil émergeant de mon autoportrait. Ses couleurs, ses lignes et sa texture donnent une idée juste de mon œuvre, dont la production s’échelonne sur 20 ans. »

    ŒUVRE FOURNIE PAR LE CENTRE D’APPRENTISSAGE PARALLÈLE DE MONTRÉAL

    Carole Morin, artiste-peintre. « Avant que ma main ne danse sur la toile, je dirige mon regard vers l’intérieur. D’où cet œil émergeant de mon autoportrait. Ses couleurs, ses lignes et sa texture donnent une idée juste de mon œuvre, dont la production s’échelonne sur 20 ans. »

  • Bruny Surin, athlète. « Dans un sprint, chaque détail, chaque mouvement, chaque pas compte. Dès le coup de pistolet, tout doit être parfait. La vie est comme un sprint. Il faut à la fois être capable de prendre des décisions réfléchies et de réagir vite. Pour réaliser ses rêves, il faut foncer, mais surtout persévérer. Merci à mon amie Sylvie Dagenais de convertir ces mots en une image. »

    ŒUVRE FOURNIE PAR LE CENTRE D’APPRENTISSAGE PARALLÈLE DE MONTRÉAL

    Bruny Surin, athlète. « Dans un sprint, chaque détail, chaque mouvement, chaque pas compte. Dès le coup de pistolet, tout doit être parfait. La vie est comme un sprint. Il faut à la fois être capable de prendre des décisions réfléchies et de réagir vite. Pour réaliser ses rêves, il faut foncer, mais surtout persévérer. Merci à mon amie Sylvie Dagenais de convertir ces mots en une image. »

  • Winston McQuade, animateur. « Privilégier l’instantanéité, l’instant présent, le moment où le fictif prend le pas sur la réalité. Chercher le simple. Dépoussiérer le convenu. Réinventer le moment de réflexion. Le pourquoi pas. Le dis-moi brièvement. Débusquer le sens, le signifiant. Faire en sorte que le questionnement devienne superflu. Être, essentiellement. »

    ŒUVRE FOURNIE PAR LE CENTRE D’APPRENTISSAGE PARALLÈLE DE MONTRÉAL

    Winston McQuade, animateur. « Privilégier l’instantanéité, l’instant présent, le moment où le fictif prend le pas sur la réalité. Chercher le simple. Dépoussiérer le convenu. Réinventer le moment de réflexion. Le pourquoi pas. Le dis-moi brièvement. Débusquer le sens, le signifiant. Faire en sorte que le questionnement devienne superflu. Être, essentiellement. »

  • Serge Chapleau, caricaturiste, La Presse. « Vous remarquerez que mon autoportrait n’est pas fini… c’est pour une raison fort simple. Je vis encore dans le doute et je ne sais pas encore comment le terminer et en plus, la mine de mon crayon est brisée. Aïe ! Aïe ! Aïe ! Que faire ? »

    ŒUVRE FOURNIE PAR LE CENTRE D’APPRENTISSAGE PARALLÈLE DE MONTRÉAL

    Serge Chapleau, caricaturiste, La Presse. « Vous remarquerez que mon autoportrait n’est pas fini… c’est pour une raison fort simple. Je vis encore dans le doute et je ne sais pas encore comment le terminer et en plus, la mine de mon crayon est brisée. Aïe ! Aïe ! Aïe ! Que faire ? »

  • Marie-Claude Lortie, chroniqueuse, La Presse. « Moi, ce que je sais faire, c’est écrire, pas les arts visuels. Mon idole de l’autoportrait, c’est Cindy Sherman. J’aime aussi beaucoup Nan Goldin. J’ai pensé à elles. Comme il est question de santé mentale, je présente plein de selfies rigolos qui cachent la réalité de mon état d’esprit du moment. Je voulais faire une mosaïque, puis la pandémie est arrivée. Ça m’apparaissait étrange de coller les images. Et ça a donné ça. »

    ŒUVRE FOURNIE PAR LE CENTRE D’APPRENTISSAGE PARALLÈLE DE MONTRÉAL

    Marie-Claude Lortie, chroniqueuse, La Presse. « Moi, ce que je sais faire, c’est écrire, pas les arts visuels. Mon idole de l’autoportrait, c’est Cindy Sherman. J’aime aussi beaucoup Nan Goldin. J’ai pensé à elles. Comme il est question de santé mentale, je présente plein de selfies rigolos qui cachent la réalité de mon état d’esprit du moment. Je voulais faire une mosaïque, puis la pandémie est arrivée. Ça m’apparaissait étrange de coller les images. Et ça a donné ça. »

  • Martin Chamberland, photographe, La Presse. « Lorsqu’on m’a demandé de faire cet autoportrait, je savais que je voulais faire une peinture à l’allure glauque. La maladie mentale, c’est une grande noirceur. Ici, le peu de lumière qui dévoile le visage vient du haut, pour évoquer le sentiment d’avoir atteint le fond. La couleur rouille renvoie à un esprit de corrosion mentale. »

    ŒUVRE FOURNIE PAR LE CENTRE D’APPRENTISSAGE PARALLÈLE DE MONTRÉAL

    Martin Chamberland, photographe, La Presse. « Lorsqu’on m’a demandé de faire cet autoportrait, je savais que je voulais faire une peinture à l’allure glauque. La maladie mentale, c’est une grande noirceur. Ici, le peu de lumière qui dévoile le visage vient du haut, pour évoquer le sentiment d’avoir atteint le fond. La couleur rouille renvoie à un esprit de corrosion mentale. »

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