La caméra thermique produit des images grâce aux rayons infrarouges. À la différence des appareils photo ordinaires qui captent la lumière, elle enregistre donc les ondes de chaleur émises par les objets ou par le corps, et montre les différences de température. Le photojournaliste Martin Tremblay en a fait l’expérience en parcourant la métropole.
« J’ai souvent vu les inspecteurs en bâtiment utiliser une caméra thermique pour dénicher les fuites de chaleur dans un édifice, explique le photojournaliste Martin Tremblay. L’idée de prendre des photos des Montréalais avec cet appareil m’intriguait. J’ai choisi une froide journée hivernale pour en faire l’essai. Je voulais montrer Montréal différemment. » Le résultat est fort impressionnant.
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PHOTO MARTIN TREMBLAY, LA PRESSE
Des citadins dans une rue commerçante du centre-ville
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Quatre skieurs de fond s’activent dans un parc de la métropole.
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Des passants dans une artère très fréquentée
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De la chaleur s’échappe du système de ventilation d’un immeuble du centre-ville.
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Portraits thermiques
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Aux environs de la Place Ville Marie
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Une passante qui porte un masque chirurgical
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La mode est aux pantalons plutôt courts… qui laissent s’échapper beaucoup de chaleur.
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La nuit comme on la voit rarement
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Cet édifice de pierre « s’illumine » en vision thermique.
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Les statues de la cathédrale Marie-Reine-du-Monde, devant l’hôtel Reine Elizabeth
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PHOTO MARTIN TREMBLAY, LA PRESSE
Ça n’étonnera personne : la tête est sans doute la partie du corps qui émet le plus de rayons infrarouges.
