La pandémie a entraîné la fermeture momentanée de nombreux commerces au cours des dernières semaines. L’accès à certains immeubles a aussi été restreint. Les photographes de La Presse ont donc dû s’habituer à prendre davantage de photos à travers des fenêtres. Un exercice qui donne parfois des résultats étonnants. Patrick Sanfaçon a parcouru les vitrines de Montréal, où le temps semble parfois s’être arrêté.
« Lorsqu’on regarde à travers une vitrine avec un appareil photo, on ne sait jamais ce qu’on va apercevoir dans le viseur, raconte le photographe Patrick Sanfaçon. Le jeu des réflexions de l’extérieur vient se juxtaposer avec ce que l’on aperçoit à l’intérieur, ce qui donne un trompe-l’œil intéressant. »
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PHOTO PATRICK SANFAÇON, LA PRESSE
Comme tous les autres, le salon de barbier Chez Ménick a dû fermer ses portes. Le célèbre barbier a lui-même écrit la note adressée à ses clients affichée sur la porte de l’établissement de la rue Masson.
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Le restaurant salvadorien Cabanas, rue Bélanger, est lui aussi fermé.
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Le Théâtre St-Denis, rue Saint-Denis, n’a pas accueilli de spectateurs depuis un moment…
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Le populaire Schwartz’s Deli, boulevard Saint-Laurent, a dû fermer la salle de son restaurant, mais sert toujours des smoked meat… pour emporter !
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Le comptoir étrangement tranquille de La Binerie Mont-Royal, maintenant établie rue Saint-Denis
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Une employée du CHSLD Sainte-Dorothée, à Laval, à travers les fenêtres de l’établissement qui a été durement touché par le coronavirus.
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Du papier de toilette à prix « spécial » dans la vitrine d’Ameublement Elvis, rue Papineau, qui n’offre que certains services sur rendez-vous.
