Le mouvement mexicain «Stop Trump» est à l'origine d'une nouvelle fresque dans l'État du Mexique (centre du pays) où l'on voit le candidat à la Maison-Blanche décapiter la Statue de la Liberté.

«Nous sommes des migrants, pas des délinquants», peut-on voir écrit sur la fresque peinte de manière naïve, qui fait trois mètres de haut sur 9 mètres de large, à un carrefour de la ville de Tonatico.

«Je voulais illustrer ce qu'est le monde de souffrance des migrants», a expliqué à l'AFP Luis Sotelo, l'auteur de cette peinture aux couleurs vives, qui participe ainsi à une série d'actions menées par des collectifs mexicains pour dénoncer les projets politiques de Donald Trump en matière d'immigration.

Le magnat new-yorkais a fait de l'immigration l'un des thèmes principaux de sa campagne, qualifiant les Mexicains de violeurs et de criminels et proposant comme solution à l'immigration d'élever un mur le long de la frontière mexicaine.

À Tijuana, ville frontalière avec la Californie, plusieurs fresques caricaturant le républicain sont devenues des attractions touristiques.