Loin de repousser les graffiteurs, la ville de Sherbrooke célèbre leur talent ce week-end, dans le cadre du festival d'art urbain Amalgam.

L'événement contribue, depuis 3 ans, à l'embellissement de plusieurs murs du centre-ville, selon la conseillère municipale Chantal L'Espérance, présidente du comité «Tags et Graffitis» à Sherbrooke.

En plus de la création de nouvelles oeuvres permanentes, cette fin de semaine, le festival tient des expositions dans plusieurs cafés, restaurants et bars du centre-ville. D'autres événements sont prévus au cours du mois d'août.

Selon Mme L'Espérance, au-delà de la répression et de la réglementation, la mise en valeur de l'art urbain est certainement l'aspect le plus important de la stratégie de la ville pour lutter contre les graffitis illégaux.

Cette année, le comité Tags et Graffitis a financé ou autorisé des murs pour plusieurs projets, dont entre autres une murale sur l'immeuble abritant l'organisme Estrie Aide.

La conseillère estime que ces artistes contribuent à l'embellissement des quartiers qui ont été vandalisés par d'autres graffiteurs moins respectueux des lois.