L'artiste de rue britannique Banksy a affirmé mercredi que la police new-yorkaise l'avait empêché de peindre son oeuvre du jour, contrecarrant ainsi son projet de créer quotidiennement pendant un mois dans les rues de la Grosse Pomme.

«La performance d'aujourd'hui a été annulée à cause de la police», affirme-t-il sur son site internet sur lequel, depuis le début du mois d'octobre, il publie la photo d'une oeuvre qu'il réalise tous les jours.

Banksy n'a pas donné plus de détails et la police de New York n'était pas disponible immédiatement pour commenter cette affaire.

Le célèbre graffeur britannique, dont l'identité véritable reste un mystère, a pris ses quartiers à New York depuis le début du mois d'octobre et s'est engagé à produire tous les jours pendant un mois une création dont l'emplacement est annoncé sur internet.

Ses oeuvres new-yorkaises attirent de nombreux amateurs et mis en colère les propriétaires des immeubles où l'artiste a sévi. Ce show new-yorkais, intitulé Better Out Than In (mieux dehors que dedans), n'est pas non plus du goût de la police ni du maire Michael Bloomberg.

«Les graffitis dégradent les propriétés, c'est une signe de décadence et de perte de contrôle. Il y a des endroits pour l'art, et d'autres qui ne le sont pas», a déclaré le premier élu de la ville cette semaine.

Plusieurs des oeuvres de Banksy ont déjà été abîmées, certaines même effacées. Certaines ont été placées sous surveillance, d'autres ont été protégées par des plexiglas.

L'artiste s'est fait connaître par ses pochoirs salués pour leur humour et leur sens politique. Certains ont été récupérés des murs où ils avaient été peints et revendus aux enchères pour des centaines de milliers de dollars.