L'artiste plasticien et musicien américain Mike Kelley, réputé pour ses installations et vidéos, est mort mardi à son domicile de Pasadena (nord de Los Angeles, Californie) à l'âge de 57 ans, a-t-on appris jeudi auprès de l'Institut médico-légal de Los Angeles.

Les causes de la mort n'ont pas été précisées, mais le Los Angeles Times évoquait dans ses colonnes un possible suicide.

«Il a été trouvé dans son appartement de Pasadena le 31 janvier à 7H49», a déclaré à l'AFP Ed Winter, porte-parole de l'Institut médico-légal.

«Les secours ont prononcé la mort et une autopsie a été réalisée hier»,  mercredi, a-t-il ajouté. L'annonce des causes de la mort «a été reportée. Il va falloir mener une grande quantité de tests», a-t-il dit.

Mike Kelley, né en 1954 dans la banlieue de Detroit (Michigan, nord), avait fondé le groupe de rock Destroy All Monsters, avant de s'installer on Californie en 1976 pour étudier les arts plastiques.

Il était réputé pour ses vidéos et ses installations réalisées à partir d'objets de récupération (poupées, textiles usés, etc.).

Paul Schimmel, conservateur du Musée d'Art Contemporain de Los Angeles (MOCA) a déclaré au Los Angeles Times que la ville «ne serait pas devenue un foyer international de l'art contemporain sans Mike Kelley».

«De tous les artistes des années 80, il est celui qui est vraiment sorti du lot et a créé une nouvelle et complexe identité pour sa génération», dit-il.

Les oeuvres de Mike Kelley font notamment partie des collections permanentes du Centre George Pompidou (Paris), du Metropolitan Museum of Art (New York), du LACMA et du MOCA (Los Angeles), du Museum Moderner Kunst (Vienne) ou du musée Guggenheim à New York.