Le musée du Palais de la Cité interdite de Pékin a présenté jeudi et vendredi certains de ses chefs-d'oeuvre qu'elle s'apprête à envoyer à la fin de l'été au musée du Louvre à Paris, pour une exposition qui insistera sur l'histoire croisée des dynasties en Chine et en France.

Parmi ces quelque 130 pièces figurent d'importants portraits des principaux souverains Ming (1368-1644) et Qing (1644-1911), qui seront installés, dans un parcours en miroir, avec les principaux rois collectionneurs ou bâtisseurs.

Des objets personnels des empereurs, armes, vêtements, parures, bronzes, jades, laques, céramiques, émaux, pierres à encre, sceaux, introduiront à la vie de cour. Certaines de ces pièces ne sont jamais sorties de Chine.

C'est la première fois que de tels ouvrages seront exposés au Louvre, musée qui ne comporte aucune section d'art chinois. Pour l'occasion des salles du musée parisien seront entièrement remaniées, en particulier la fameuse galerie Richelieu.

L'exposition La Cité interdite au Louvre, du 29 septembre 2011 au 9 janvier 2012, évoquera aussi les échanges intellectuels récurrents entre la France et la Chine, notamment à l'instigation des pères jésuites qui se sont installés à Pékin.

L'accent sera enfin mis sur les histoires parallèles des deux palais, résidences des empereurs et des rois, sièges de gouvernement et lieux de conservation de collections amassées et transmises de génération en génération.